Clermont : "C'était affreux", une fin de match irrespirable face à Bristol !

Clermont : "C'était affreux", une fin de match irrespirable face à Bristol ! ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 18 janvier 2025 à 22h11

Les Auvergnats risquent de se souvenir longtemps de cette partie échevelée, Christophe Urios en premier lieu.

La fin du match entre Clermont et Bristol (33-26) a été étouffante, quasiment cinq minutes (exactement quatre minutes et 58 secondes) et un total de 46 passes pour l'ASM afin d'aller chercher son succès à Michelin. Christophe Urios a soufflé un grand coup et fait dans l'ironie : "A l'aise, je savais qu'on allait gagner (sourire). Je fais le malin, mais c'est un truc que je sens. On perd le ballon deux fois et on le regagne deux fois, donc tu te dis que ça va basculer pour nous." Le truculent coach des Jaunards a le sentiment qu'une équipe est née : "Quand on ne perd pas le fil et qu'on reste ensemble, quand on a envie de manger les mecs, on est costauds."

Jauneau : "Quand on le vit, c'est exceptionnel"

Pour lui, cette dernière action est justement symbolique de cette rencontre où ses joueurs n'ont pas perdu le fil. "Elle montre de la maîtrise, de la qualité et de l'envie. Quand on va voler ce ballon en touche et au sol, il faut être propres et justes techniquement. On a montré de l'ambition, on était dans des standards élevés et ça peut être un match marqueur de notre saison."

Baptiste Jauneau, lui, était sur le banc pour vivre ce fameux dénouement de folie. Et à l'écouter, c'était tout simplement "affreux" (pour Rugbyrama.fr) : "A ce moment-là, plus qu'un essai, je n'attendais qu'une chose, c'est une pénalité ! Parce que, quand on impose des gros temps de jeu à l'adversaire, on se dit qu'on peut avoir une pénalité. Mais au final, je m'en fichais, tant qu'on marquait !" Selon lui, si tout le monde y a cru, c'est avant tout grâce au scénario, car les Anglais devaient eux aussi gagner pour se qualifier et donc jouer tous les ballons : "Donc on savait qu'on aurait des chances. Et les mecs sur le terrain n'ont rien lâché, ça montre qu'on est une vraie équipe ! On n'a pas beaucoup parlé dans le vestiaire, on a tous soufflé parce qu'on était un peu fatigués !" Fier de faire partie de cette équipe, le demi de mêlée espère recréer des liens forts avec son public grâce à ce type de scénario tout à fait dantesque : "Quand on le vit, c'est exceptionnel."

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