Challenge Cup - Pau : L'EPCR pourrait lourdement sanctionner Piqueronies

Mathieu WARNIER, Media365, publié le mardi 13 décembre 2022 à 16h10

En raison d'un incident avec l'arbitre de la rencontre de Challenge Cup entre Pau et les Cheetahs, Sébastien Piqueronies a été convoqué devant la Commission de Discipline indépendante de l'EPCR et risque jusqu'à 96 semaines de suspension.

Sébastien Piqueronies est dans de beaux draps. Ce samedi, pour son entrée en lice en Challenge Cup, la Section Paloise s'est inclinée sur sa pelouse du Stade du Hameau face à la formation sud-africaine des Cheetahs. Une rencontre dont l'issue s'est jouée tardivement et qui a généré de la tension aux abords du terrain. Des incidents qui valent à l'entraîneur du club béarnais une convocation ce mercredi devant la Commission de Discipline indépendante convoquée par l'EPCR, formée par l'Anglais Jeremy Summers ainsi que les Irlandais Gordon Black et David Humphreys. Un trio qui sera chargé d'entendre Sébastien Piqueronies en raison d'un accrochage entre ce dernier et l'arbitre de la rencontre Sam Grove-White. Respectant l'habitude qui est la sienne et malgré la tension inhérente à un décision contestée par le banc palois, l'ancien sélectionneur de l'équipe de France des moins de 20 ans s'est approché du directeur de jeu pour lui serrer la main. Or, dans le même temps, Sébastien Piqueronies se saisit également du bras droit du directeur de jeu.


Piqueronies va pouvoir s'expliquer

Ce dernier, surpris de ce geste, a brusquement mis un terme à l'échange. Un incident qui aurait pu en rester là mais l'EPCR va y donner un tournant disciplinaire. En effet, l'organisateur de la Champions Cup et de la Challenge Cup a décidé de saisir la Commission de Discipline indépendante en soupçonnant l'entraîneur de la Section Paloise « d'avoir agressé physiquement l'arbitre » de cette rencontre, invoquant l'article 9.28 du règlement de World Rugby, qui précise qu'un « joueur ne doit pas agresser physiquement des officiels de match ». Pour cela, Sébastien Piqueronies pourrait être lourdement sanctionné. Si le degré faible est retenu, la suspension serait de 24 semaines contre 48 semaines pour le degré moyen et enfin 96 semaines concernant le degré supérieur. Autrement dit, dans le pire des cas, le technicien béarnais pourrait être écarté de son banc pour quasiment deux ans. Ce dernier aura toutefois l'opportunité de s'expliquer dès ce mercredi, avec l'espoir d'une certaine mansuétude de la part des trois juges en charge de l'affaire.

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