Guillaume Marion, Media365, publié le mercredi 27 septembre 2023 à 22h35
Après la victoire bonifiée de l'Uruguay face à la Namibie ce mercredi (36-26), le sélectionneur Esteban Meneses était logiquement très heureux de la bonne prestation des Teros.
Avant un dernier gros match de prestige face à la Nouvelle-Zélande, le 5 octobre à Lyon (21h), l'Uruguay a retrouvé le sourire en renouant avec la victoire ce mercredi. En effet, opposés à la Namibie, les Teros ont fini par l'emporter (36-26), avec le bonus offensif. Bousculés d'entrée, les joueurs d'Esteban Meneses ont réussi à réagir après la pause (24-6 en seconde période) et signent un premier succès dans cette Coupe du monde 2023. La mission est donc remplie à moitié pour eux, qui visaient un autre gros coup en France. « On s'était préparé pour marquer l'histoire, gagner deux matchs, l'Italie et la Namibie. L'Italie, on n'a pas réussi (défaite 38-17), mais à aucun moment cette équipe n'a baissé les bras. (...) Leur objectif était de nous battre, on savait qu'ils allaient nous attendre mais on a su faire la différence », a notamment reconnu le sélectionneur uruguayen.
« L'Uruguay écrit l'histoire sur ce Mondial »
« Cette victoire démontre que l'on travaille bien en Uruguay. L'Uruguay parle et il faut nous écouter. L'Uruguay écrit l'histoire sur ce Mondial. On a joué deux équipes de Tournoi des 6 Nations en sept jours. La préparation de l'équipe depuis 2015 et 2019 a évolué dans le bon sens, je n'ai pas le moindre doute là-dessus. On a un défi énorme contre les All Blacks, mais on veut continuer à jouer notre jeu », a par la suite expliqué Meneses, en conférence de presse. « Un Uruguayen est plus à l'aise quand il n'est pas favori mais on a essayé de se montrer à la hauteur. (...) Ce qui est sûr c'est qu'on va faire la fête. On se l'était dit dans la semaine. L'Uruguay n'avait que trois victoires dans le Mondial. On voulait éliminer le souvenir de l'Italie et la Namibie était l'objectif qu'il nous restait. Le groupe l'a bien compris », a pour sa part déclaré le capitaine Andres Vilaseca, dans des propos repris par L'Equipe.