Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 27 décembre 2022 à 21h01
Un peu à l'image du tennis pour les services, et surtout de ce qui se pratique dans le championnat de France depuis plus de huit ans, le rugby va presser ses buteurs mais aussi ses avants - pour les mêlées - afin d'accélérer le jeu.
Le règlement du rugby international va légèrement évoluer à partir du 1er janvier, et World Rugby a communiqué sur ces changements : l'idée générale sera surtout de perdre moins de temps sur les pénalités et transformations. Pour les pénalités, dès que l'équipe aura indiqué qu'elle a pris le choix de taper, le buteur devra s'exécuter dans un délai maximal d'une minute. Pour les transformations, le temps est étiré à 90 secondes, mais à partir du moment où l'essai est inscrit. Une habitude déjà bien connue en France, puisque ces mesures sont déjà en vigueur en Top 14 depuis 2014. De la même manière, un joueur ne devra pas essayer de gagner du temps de façon générale, sous peine d'être sanctionné et ce à n'importe quel moment et situation de la rencontre.
Aucun délai ne sera plus accordé, non plus, pour former un alignement en touche. Enfin, une mêlée devra être jouée dans les 30 secondes qui suivront le coup de sifflet initial de l'arbitre. Toutes ces phases chronométrées nécessiteront donc, comme c'est le cas en France, d'afficher le décompte à l'écran comme dans les stades, une mesure que World Rugby compte bien appliquer. Par ailleurs, les porteurs d'eau intervenaient visiblement trop souvent selon l'instance mondiale, qui décide de limiter leur nombre à deux par équipe et surtout de réduire la fréquence de leurs apparitions sur le terrain, a priori après les essais. Le Tournoi des Six Nations et la Coupe du Monde seront les deux compétitions phares qui devront appliquer, l'année prochaine, ces nouvelles directives. Jusqu'alors, elles y échappaient.