Marie Mahé, Media365 : publié le mardi 23 septembre 2025 à 15h40
Ce samedi à 13h30, la Nouvelle-Zélande et la France disputeront le match pour la troisième place de la Coupe du monde féminine de rugby. Une rencontre qui n'aura pas de prolongation.
L'édition 2025 de la Coupe du monde de rugby féminin est sur le point de rendre son verdict. Ce samedi après-midi à 13h30, l'équipe de France disputera la petite finale contre la Nouvelle-Zélande. Avec, à l'issue de cette rencontre, une potentielle troisième place pour les Bleues, pour la quatrième fois consécutive, la huitième en dix éditions disputées. Ou une quatrième place, comme en 2010. Toujours est-il que cette rencontre n'aura pas le droit à une éventuelle prolongation. C'est dû au fait que la finale, prévue entre le Canada et l'Angleterre, aura lieu juste après, à partir de 17h00. Une éventuelle prolongation pourrait obliger les organisateurs à repousser le coup d'envoi de ce match suivant. Malgré tout, il existe forcément le risque d'une possible égalité entre la Nouvelle-Zélande et la France, au terme du temps réglementaire.
Nolan : " Si malgré tout on arrivait à 0-0..."
A ce sujet, dans des propos rapportés par le site internet spécialisé Rugbypass, Yvonne Nolan, directrice du tournoi, a notamment confié : « Le vainqueur sera désigné en fonction du plus grand nombre d'essais, puis de pénalités réussies, puis de drops, puis de l'équipe ayant marqué le premier essai, puis le premier coup de pied. » Il faut également prendre en compte la possibilité que les Black Ferns et les Bleues soient contraintes de partager cette médaille de bronze : « Si malgré tout on arrivait à 0-0, la médaille serait partagée. Très improbable, mais voilà la règle. » Ces deux rencontres auront lieu sur la même pelouse, à l'Allianz Stadium. Avec le risque d'avoir une moins bonne pelouse pour la finale : « (...) Mais est-ce qu'elles sont excitées à l'idée de jouer devant 80 000 spectateurs, à guichets fermés à l'Allianz Stadium, avec la possibilité de finir sur une bonne note et de repartir avec une médaille de la Coupe du monde de rugby ? Tout ce que je peux dire, c'est que, en tant qu'ancienne joueuse, je sais ce que j'aurais choisi. (...) »