Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 30 août 2023 à 18h22
Bernard Laporte, l'ancien président de la FFR, estime que la victoire des hommes de Fabien Galthié lors de la Coupe du monde en France est presque une nécessité pour le pays.
Trois fois finaliste de la Coupe du monde (1987, 1999 et 2011) mais éliminé en quarts des deux dernières éditions, le XV de France fait partie des favoris pour le sacre de ce Mondial en France (8 septembre-28 octobre), malgré la blessure de Romain Ntamack. A l'approche du début de la compétition, Bernard Laporte, ancien sélectionneur des Bleus et ex-président de la FFR, a dévoilé le sentiment qu'elle lui inspire dans un entretien accordé au Daily Mail.
"Si on gagne le premier match, tout le monde dira qu'on va gagner la Coupe du monde !"
Il s'est même essayé à l'analyse sociétale d'un pays pour lequel "la Coupe du monde est très importante. La France est un pays malade (en français dans le texte, ndlr). Il y a un problème de drogue. Et beaucoup de jeunes hommes ne respectent plus rien, estime-t-il d'abord. Et je suis sûr que seul le sport peut créer un bon esprit. Si on gagne le premier match, ce sera très important pour le moral. Mais si on gagne le premier match, tout le monde dira qu'on va gagner la Coupe du monde. Mais on ne veut pas de ça ! Ce que je veux, c'est la victoire finale de la France. Je le veux vraiment. On en a besoin."
Discret médiatiquement depuis sa condamnation dans l'affaire Altrad, Laporte, qui a écopé de deux ans de prison avec sursis et d'une interdiction d'exercer toute fonction en lien avec le rugby pendant deux ans et a fait appel, assure avoir reçu "beaucoup d'invitations" pour le très attendu match d'ouverture du Mondial. "Je serai au stade, c'est sûr. Quand le premier match démarrera, ce sera merveilleux, j'en suis sûr. Le vendredi 8 septembre contre les All Blacks. J'y serai", explique encore celui qui a dû quitter son poste de vice-président de World Rugby sans regret.