Mathieu Warnier, Media365 : publié le samedi 30 septembre 2023 à 10h20
Alors que beaucoup de monde les enterraient, les All Blacks ont envoyé un très net message ce vendredi avec une écrasante victoire face à l'Italie (96-17). Ian Foster n'a pas manqué de le confirmer face à la presse à l'issue de la rencontre.
Il ne faut jamais écarter les All Blacks ! Alors qu'ils ont débuté la Coupe du Monde par un revers concédé face au XV de France, les joueurs d'Ian Foster ont tapé du poing sur la table ce vendredi. Dans un Groupama Stadium médusé, la sélection néo-zélandaise a proposé face à l'Italie une démonstration de force avec quatorze essais inscrits et la barre des 100 points qui s'est rapprochée (96-17). Deux semaines après avoir étrillé la Namibie, les triples champions du monde se sont remis en selle comme l'attendait leur sélectionneur. « Nous voulions envoyer un message, nous avions l'impression d'avoir eu deux bonnes semaines et nous sentions qu'il nous fallait reconstruire une dynamique dans ce tournoi à l'issue de ce break », a ainsi confié Ian Foster, dans au micro de la chaîne néo-zélandaise Sky Sport. Toutefois, ce dernier n'a pas caché que son équipe avait « des inquiétudes légitimes » avant de défier la Squadra Azzurra, qui est « une bonne équipe » et avait « joué du bon rugby jusque là ». « La dominer ainsi, c'est vraiment satisfaisant », a ajouté le patron des All Blacks.
Foster : « Nous sommes clairement là où nous voulions être «
Cette rencontre face à l'Italie a également été l'opportunité pour le staff néo-zélandais de relancer des joueurs ayant entamé la compétition avec des blessures. « Nous avons vu la différence que Shannon Frizell a apportée à notre pack. Je pensais que Jordie Barrett était fort, a assuré Ian Foster. Je pensais que Sam Cane et Tyrel Lomax sortiraient du banc et seraient meilleurs pour ces moments-là. Nous avons vu que la puissance était de retour dans les jambes de Tyrel en mêlée. » Avant de basculer sur un très probable quart de finale contre l'Irlande, la Nouvelle-Zélande aura une dernière occasion de se régler le 5 octobre contre l'Uruguay. L'objectif du staff des All Blacks est « continuer de construire » sur ce qu'ils font. « La chose importante, pour nous, c'est que nous devions jouer un match sous pression ce (vendredi) soir, a assuré Ian Foster. Certains parlent d'équipes qui seraient déjà qualifiées pour les quarts de finale. Mais il y a encore des choses à attendre avec des implications. » Le match contre les Teros, « une équipe accrocheuse », les Néo-Zélandais entendent l'aborder avec respect. « Mais nous sommes clairement là où nous voulions être », a conclu Ian Foster. Les All Blacks ont retrouvé l'appétit et leurs prochains adversaires sont prévenus.