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Stade Français : Quesada explique son choix de capitaine

Stade Français : Quesada explique son choix de capitaine©Media365
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, publié le 7 janvier

Le capitaine du Stade Français se nomme Paul Alo-Emile. Gonzalo Quesada, le manager du club parisien, explique les raisons de son choix.



Paul Alo-Emile possède une histoire particulière. Né en Nouvelle-Zélande de parents samoans, le première-ligne a vécu près de vingt ans en Australie et le voilà aujourd'hui en France. L'adolescent qui aurait pu basculer au mauvais côté avant d'être remis sur le bon chemin par son frère aîné est arrivé il y a cinq ans à Paris et il est cette saison le capitaine du Stade Français.

Quesada : « Le nom de Paul est sorti de façon unanime »

A 29 ans, Paul Alo-Emile (1,80 m, 132 kg) mène les troupes parisiennes depuis l'été dernier. Le technicien du club Gonzalo Quesada a voulu faire émerger les leaders du groupe de la Capitale et il avait ainsi mis en place plusieurs activités lors de la préparation estivale. « Un capitaine est quelqu'un qui représente les joueurs, mais il doit aussi avoir un lien fort avec les membres du staff. Le nom de Paul est sorti de façon unanime, que ce soit du côté des joueurs que des entraîneurs, souligne le manager parisien dans L'Equipe, jeudi. Il représente des valeurs défendues par le groupe, qui sont très importantes pour notre équipe. Enfin, il fait partie des joueurs les plus respectés dans l'équipe. »

Paul Alo-Emile : « C'est un truc de fou »

Emile capitaine de l'équipe parisienne, cela a été une surprise et un honneur. « Quelle surprise. Quel honneur ! J'aime tellement cette équipe. Plus j'y pense, plus je me dis que c'est un truc de fou, mais surtout une grande responsabilité », explique le pilier droit qui supporte une charge assez rare pour un élément à cette place, un joueur étranger en plus. Le Samoan s'est notamment inspiré de Sergio Parisse, ancien capitaine du SF entre 2005 et 2019. « J'essayais de l'imiter. Je me disais que je devais parler plus, éclaire Emile dans le quotidien sportif. Mais Laurent Sempéré avec qui j'ai joué (aujourd'hui entraîneur des avants) m'a dit de ne surtout pas changer. Il m'a expliqué que si j'avais été choisi, ce n'était pas pour parler plus souvent ou parler plus fort, mais pour servir d'exemple, comme je l'ai toujours fait depuis mon arrivée ici. »

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