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Clermont : Bès revient sur son altercation avec Urios

Clermont : Bès revient sur son altercation avec Urios©Media365

, publié le 19 janvier

Après son altercation qu'il a eu samedi avec Christophe Urios, Didier Bès, l'entraîneur de la mêlée de Clermont, est revenu sur ce fait marquant du week-end en Top 14, lors d'une interview sur France Bleu Pays d'Auvergne.



Finalement assez calme sur le terrain, le match entre Bordeaux-Bègles et Clermont (16-16), samedi en match en retard de la 4eme journée du Top 14, a été plus agité sur les bancs. En effet, en fin de match, Christophe Urios s'en est notamment pris à un membre du staff auvergnat. Si on a alors pensé que Franck Azéma, l'entraîneur principal des Jaunards, était la cible du manager girondin, c'est finalement avec Didier Bès que l'altercation a eu lieu. « Ce ne sont pas forcément des choses que l'on a envie d'entendre, mais ça fait partie des personnages aussi. À deux minutes de la fin, j'ai trouvé qu'Urios parlait beaucoup aux arbitres, mettait beaucoup de pression en disant qu'on allait tomber, qu'on allait s'effondrer et être à la faute. Et ça va cinq minutes donc ça m'a gonflé aussi. C'est parti de là. On l'entend surtout lui et on ne m'entend pas trop répondre. Mais je lui réponds. Cela ne lui a pas plu, c'est comme ça. Je lui ai dit de me respecter par rapport à ce qu'il a dit et je ne vais pas répéter ses phrases », a confié l'entraîneur de la mêlée de Clermont, sur les ondes de France Bleu Pays d'Auvergne.

« Je ne suis pas là pour faire du spectacle »

Intervenue dans les dernières minutes du match, l'altercation a alors continué dans le très long couloir reliant le terrain aux vestiaires du Stade Chaban-Delmas. « Ce sont des choses que l'on doit se dire dans les yeux et c'est d'ailleurs ce que j'ai fait dans le couloir. Mais ça, ce n'était pas filmé, ce n'était pas devant les caméras. Et ça me va bien. Je ne suis pas là pour faire du spectacle. On ne peut pas dire que ça a été cordial. On était très proche, on n'avait pas besoin de crier car on s'entendait très bien, a poursuivi Bès. C'était déjà arrivé quand on s'était affronté sur le terrain. Sincèrement, ça me fatigue. Je pense qu'on a assez de choses à s'occuper. Je ne pouvais pas ne rien dire au bord du terrain. Ce qui me gêne, c'est qu'on l'entend beaucoup lui sur les vidéos. Mais j'ai dit ce que j'avais à lui dire dans le couloir à la fin du match, même si ça a été chaud et qu'il a fallu que des gens calment la situation. » Le match retour au Stade Marcel-Michelin, prévu le... 30 janvier, s'annonce d'ores et déjà bouillant.

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