Angleterre

World Rugby : Une nouvelle attaque collective contre les commotions cérébrales

World Rugby : Une nouvelle attaque collective contre les commotions cérébrales©Panoramic, Media365

, publié le 19 janvier

La Fédération Internationale se voit encore tancée par plusieurs anciens joueurs, au sujet des commotions cérébrales destructrices. Les Anglais et les Gallois continuent d'être à la pointe de ce combat de longue haleine.



Les commotions cérébrales continuent de faire débat dans le milieu du rugby, face aux trop nombreux cas de séquelles irréversibles pour les joueurs - et à des degrés parfois dramatiques - dont certains sont aussi contraints de mettre un terme à leur carrière plus tôt que prévu, chez les professionnels mais aussi chez les amateurs. Parmi ces derniers, une cinquantaine d'anciens joueurs anglais et gallois vont ainsi saisir la justice pour attaquer World Rugby (la Fédération Internationale) ainsi que leurs fédérations respectives.

Boardman : "Pour beaucoup, une question de vie ou de mort"

Ils ont déjà prévenu de leur action par le biais d'un communiqué, rédigé par l'avocat Richard Boardman qui alerte : "Peu importe le niveau, à l'école ou adulte, professionnel ou amateur, homme ou femme, on constate malheureusement les mêmes déficiences neurologiques alarmantes." Membre du cabinet Rylands Garth, qui représente un total avoisinant les 300 sportifs concernés sur le long terme par ces soucis de commotions, il estime que "pour beaucoup, il s'agit d'une question de vie ou de mort" : "La grande majorité des joueurs, qu'ils soient encore en activité ou non, aiment ce sport et ils ne veulent pas qu'on lui porte atteinte de quelque façon que ce soit."


Un procès pourrait accélérer et intensifier le débat quant à l'encadrement de ces commotions dans le rugby, que ce soit pour les éviter au maximum en match ainsi que pour les soigner au mieux, à très court terme comme sur la durée. C'est le prolongement de vastes actions en justice lancées depuis plus de deux ans, dont une partie récemment en France contre la FFR et la LNR. L'Equipe avait révélé qu'une quinzaine de joueurs s'étaient regroupés, mais une grande majorité n'étaient pas français.

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