Marie Mahé, Media365, publié le 21 décembre
Lors d'une interview accordée à la BBC, Eddie Jones, l'ancien sélectionneur du XV d'Angleterre, a notamment confié qu'il s'attendait à être licencié.
Il avait vu venir cela. Eddie Jones, le désormais ancien sélectionneur du XV d'Angleterre, s'attendait à être licencié de son poste. C'est ce qu'il a lui-même confié, ce mercredi, dans un entretien accordé à la BBC : « Quand vous entraînez depuis un certain temps, vous sentez quand votre soutien commence à faiblir. Il y a eu une discussion (avec la Fédération anglaise), mais lorsque les conseils d'administration prennent une telle décision, c'est qu'ils l'avaient déjà bien en tête. Je ne pense pas que j'entraînais mal, j'ai contrôlé ce que je pouvais. Nous avions prévu de continuer jusqu'à la Coupe du monde 2023, mais malheureusement nous n'avons pas eu l'occasion de terminer là-dessus. » Le XV de la Rose a été sous les ordres de l'Australien pendant une durée de sept années, et plus précisément de 2015 à 2022.
Jones sur le banc d'une nouvelle sélection ?
Avant que Jones ne doive donc s'en aller, pas plus tard que le 6 décembre dernier, suite à une série de résultats négatifs. Des mauvais résultats notamment visibles lors de l'année 2022. Une année particulièrement compliquée, marquée notamment par une troisième place à l'issue du Tournoi des Six Nations, mais également après deux tournées compliquées. Que ce soit celle en été, mais également celle en automne, durant lesquelles l'Angleterre a, à chaque fois, ramené une seule petite victoire. Un bilan bien compliqué à moins d'un an de l'édition 2023 de la Coupe du monde, qui se tiendra entre les 8 septembre et 28 octobre prochains, du côté de la France. Depuis, Eddie Jones a été remplacé, à ce poste de sélectionneur du XV d'Angleterre, par Steve Borthwick. Jones, quant à lui, va désormais prendre en charge les Barbarians britanniques. Avant peut-être de retrouver ensuite un banc d'une autre sélection. Son nom a même déjà circulé à ce niveau-là, et plus précisément pour prendre en charge l'Australie, le Japon ou bien alors les Etats-Unis.