Guillaume Marion, Media365 : publié le mardi 15 avril 2025 à 15h10
Après s'être fait un nom en pratiquant le rugby à 7, Joachim Trouabal tente désormais de se faire une place en NFL. Lors des détections, le Français a fait parler de lui en battant un record.
Si pour Antoine Dupont, « c'est trop tard », un rugbyman français aimerait bien réaliser son rêve et jouer à l'avenir en NFL, la prestigieuse ligue nord-américaine de football américain. En effet, après avoir débuté sa carrière dans le rugby à 7, Joachim Trouabal, le fils de l'ancien athlète Jean-Charles, ambitionne de briller désormais de l'autre côté de l'océan Atlantique. Actuellement aux Etats-Unis pour faire des détections, celui qui a défendu les couleurs de l'équipe de France en rugby à 7 vient de faire parler de lui et de marquer des points. Car, lors du Pro Day, l'ailier a battu un record de vitesse sur 40 yards (un peu plus de 36 mètres). En étant flashé à 37,27 km/h, Trouabal fait désormais mieux que KaVontae Turpin qui avait réalisé 35,95 km/h en 2024 en marquant un touchdown. « Là, je repousse mes limites. Tous les jours, je pense que je progresse. Je suis à un niveau que je n'avais jamais atteint, je pense, en termes de vitesse, d'appui », avait expliqué le Français, en fin d'année dernière.
Trouabal avait cette idée en tête depuis longtemps
Si le chemin s'annonce tortueux, Louis Rees-Zammit peut en témoigner, l'ancien septiste est motivé par son nouveau projet. « Je m'étais déjà renseigné il y a quelques années pour, pourquoi pas, aller jouer en universitaire là-bas. Mais je m'y étais pris trop tard, on m'avait répondu que j'étais trop âgé. Là, la porte se rouvre ! (...) Je pense que j'aurais saisi cette opportunité sans eux (Christian Wade et Louis Rees-Zammit). Ils ont peut-être ouvert la voie, que, grâce à eux, les rugbymen sont pris plus au sérieux. Mais c'était une idée que j'avais dans un coin de ma tête avant qu'ils y aillent, a reconnu Trouabal, lors d'un entretien accordé à Rugbyrama. (...) J'adore le sport et, surtout, cette mentalité qu'ont les Américains autour de la performance et de son optimisation. Personne ne s'entraîne comme eux ! J'adore les phases de développement qu'ils ont et leur manière de voir la performance physique. »