LNR : Lorenzetti et Revol calment le jeu

LNR : Lorenzetti et Revol calment le jeu©Media365
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Mathieu Warnier, Media365, publié le mercredi 08 février 2023 à 09h35

Mis en cause par René Bouscatel, Pierre-Yves Revol et Jacky Lorenzetti ont réagi dans un communiqué visant à réduire les tensions au sommet du rugby français, déjà ébranlé par les affaires autour de Bernard Laporte.



Il y a toujours plus de rififi au sommet du rugby français. Alors qu'Alexandre Martinez a été nommé président par intérim de la Fédération Française de rugby, le Bureau de la Ligue Nationale de rugby a assuré dans un communiqué qu'il « prenait acte » de cette nomination. Une position qui a fait notamment réagir le président du Castres Olympique Pierre-Yves Revol. Appelant à « mettre fin à ce spectacle lamentable », l'ancien patron de la LNR s'est attiré les foudres de l'actuel président de la ligue, René Bouscatel. Ce dernier a évoqué une « logique électoraliste » venant du président du CO, mais également de Jacky Lorenzetti, dans un entretien accordé ce mardi au quotidien L'Equipe. Assurant ne prendre parti pour personne, l'ancien président du Stade Toulousain a assuré que la nomination d'Alexandre Martinez à la tête de la FFR était « imposée » à la LNR. Une prise de parole de René Bouscatel qui a très vite fait réagir autant Pierre-Yves Revol que Jacky Lorenzetti, qui ont répondu au travers d'un communiqué commun.

Les présidents rassurés par Bouscatel

Les deux présidents de clubs ont ainsi profité de l'occasion pour calmer le jeu vis-à-vis du président de la LNR. « Nous retenons de la communication de René Bouscatel qu'il faut avant tout considérer que la LNR n'a pas changé de position et reste sur celle qui avait été validée par l'ensemble des clubs concernant la démission des représentants de la LNR du Comité Directeur de la FFR et l'organisation de nouvelles élections dans les meilleurs délais », ont-ils déclaré en préambule. Ils considèrent également que « l'ambiguïté du dernier communiqué du bureau de la LNR » a été levée tout en maintenant qu'un débat plus large aurait été bienvenu « dans le contexte d'une crise institutionnelle du rugby sans précédent ». Quant à l'idée de « logique électoraliste » avancée par René Bouscatel, Pierre-Yves Revol et Jacky Lorenzetti l'écartent d'un revers de la main. « Nous ne souhaitons pas lui répondre sur les diverses intentions électoralistes qu'il nous prête et qui déportent à mauvais escient le débat sur un sujet qui n'est ni d'actualité ni opportun d'aborder dans le contexte actuel. Inutile d'alimenter des polémiques », ajoutent-ils en appelant à « essayer de fédérer les clubs autour de positions communes cohérentes » dans cette affaire qui empoisonne le rugby français.

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