Vendée Globe : Pour Le Cam, « c'était l'enfer »

Vendée Globe : Pour Le Cam, « c'était l'enfer » ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 17 janvier 2025 à 11h40

Victime d'une avarie et contraint à 24 heures de réparation, Jean Le Cam est descendu à la 22e place du Vendée Globe. Mais le « roi Jean » relativise.

Alors que Charlie Dalin a remporté le Vendée Globe lundi, avant que Yoann Richomme puis Sébastien Simon, arrivé vendredi matin, ne complètent le podium, Jean Le Cam a lui dégringolé au classement. Le skipper de Tout Commence en Finistère, qui était dans le top 15, est descendu au 22e rang après avoir été victime d'une avarie en remontant l'Atlantique sud.

Son étai de J2, le câble qui sécurise le mât, a cassé et sa voile d'avant, qu'il avait déjà dû réparer dans les mers du sud, s'est déchirée sur 2 mètres. Et le doyen de l'épreuve (65 ans), qui a passé le cap Horn pour la huitième fois de sa riche carrière, en a été bon pour 24 heures de bricolage. Le « roi Jean » est revenu sur cette nouvelle mésaventure vendredi.

"Il ne faut jamais désespérer"

"C'était assez chaud. Ça aurait pu engendrer des dégâts plus importants qu'actuellement, parce qu'il faut savoir qu'on a toujours le mât en place, il ne faut pas l'oublier, confie l'expérimenté Breton, qui a appris à relativiser. J'ai fait le dos rond, pédale douce, et j'avale ma salive. J'ai déjà oublié qu'hier c'était l'enfer, et qu'aujourd'hui, c'est toujours pareil. Puis petit à petit, on trouve des solutions à tout, c'est pour ça qu'il ne faut jamais désespérer. L'énergie du désespoir nous fait rebondir et aller vers des horizons nouveaux. Après la pluie, le beau temps."

Quatrième d'une dernière édition qui l'avait vu sauver Kevin Escoffier après son naufrage, Le Cam navigue désormais dans moins de 10 nœuds de vent de nord, et se trouvait vendredi matin à plus de 2 400 milles de l'arrivée aux Sables d'Olonne, pour son sixième et dernier Vendée Globe.

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