Vendée Globe : Les skippers redécouvrent un peu de confort

Vendée Globe : Les skippers redécouvrent un peu de confort ©Icon Sport, Media365
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Fabien Le Floc'h, Media365 : publié le dimanche 29 décembre 2024 à 14h39

Après des semaines à affronter les mers du Sud, certains skippers peuvent profiter de premières accalmies pour retrouver un semblant de confort à bord.

Après bientôt 50 jours passés au large, les skippers, et notamment ceux qui ont déjà passé le cap Horn et qui commencent à remonter l'océan Atlantique apprécient de retrouver du calme. Certains redécouvrent les plaisirs que représentent un simple moment de répit après des semaines à traverser les mers du Sud à un rythme effréné. En longeant les côtes de l'Amérique du Sud, plusieurs navigateurs recommencent à retrouver un semblant de confort et peuvent enfin prendre soin d'eux, pensant enfin à autre qu'à la survie immédiate. « Ça fait du bien de retrouver un rythme de navigation un peu moins engagé, confirme la Suissesse Justine Mettraux (Teamwork-Team Snef), qui vient de passer le mythique cap Horn. La première douche avec l'eau chaude quand ce sera un peu plus tropical va faire plaisir ! »

« Un truc de ouf ! »

De petits bonheurs simples qui peuvent aider à supporter les difficultés rencontrées à bord ou les blessures subies depuis le départ. Antoine Cornic (Human Immobilier), 32eme au classement général et encore loin du Horn, profite lui aussi d'un temps plus clément se ressourcer après des moments difficiles. « J'étais content de retrouver un peu de molle hier et il se trouve que mon alarme de réveil ne s'est pas enclenchée, a-t-il confié au site officiel du Vendée Globe. Du coup, j'ai dormi exactement trois heures d'affilée : un truc de ouf ! Ça m'a fait le plus grand bien. Hier, j'ai enfin réussi à me changer pour la première fois depuis mon arrivée dans le Grand Sud. Les lingettes ont fait leur boulot, ça fait du bien ! »

Une petite chance bien étrangère au Suisse Alan Roura (Hublot), qui a déclaré ce dimanche à la mi-journée avoir vécu deux galères sur son navire, avec une avarie de hook et la perte de son « Jib Top », une petite voile de portant amurée au bout dehors. « Tout ça dans 30 nœuds de vent 5 mètres de mer ! La bonne nouvelle - si je dois en trouver une - c'est que j'ai récupéré la drisse, l'enrouleur et mes écoutes, a-t-il tenté de positiver. Mais la voile finira malheureusement ses jours au point Némo... »

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