Vendée Globe : Le Turquais compte prendre des risques dans le final

Vendée Globe : Le Turquais compte prendre des risques dans le final ©Icon Sport, Media365

Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 02 février 2025 à 20h05

A la lutte avec Benjamin Ferré pour la 17eme place du Vendée Globe, Tanguy Le Turquais a assuré avoir fait le choix d'une ligne risquée dans le final de l'épreuve avec l'espoir de prendre l'avantage.

Tanguy Le Turquais compte se battre jusqu'au bout du Vendée Globe. Pointé en 18eme position à un peu moins de 150 milles nautiques de l'arrivée ce dimanche en fin d'après-midi, le skipper de Lazare voit la fin de son tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance. Après un peu plus de 84 jours en mer, le natif d'Istres est lancé dans un duel avec Benjamin Ferré pour la 17eme place finale et assure qu'il est prêt à tout essayer pour devancer le skipper de Monnoyeur-Duo for a Job au moment de passer la ligne, ce lundi en milieu de journée selon les prévisions annoncées par les organisateurs de la course. « Cette dernière ligne droite est complètement déraisonnable, a-t-il ainsi affirmé dans un message vidéo transmis au quotidien Ouest-France ce dimanche. Il y a 50 nœuds de vent, entre quatre et cinq mètres de houle et, franchement, c'est la guerre ! C'est la grosse guerre. » Des conditions de navigation difficiles dans ces dernières heures de navigation qui, selon Tanguy Le Turquais, sont liée à une « traîne active dans le Golfe de Gascogne ».

Le Turquais : « On a slalomé toute la nuit »

Il ajoute que cela provoque « une mer dégueulasse », peu propice à une navigation sereine. Ces dernières manœuvres à l'approche des côtes vendéennes pourraient même être « le bord du Vendée Globe », à en croire le skipper de Lazare. Admettant que « ça fait plus de 30 heures qu'on n'a pas fermé l'œil ici », l'Istréen assure qu'il « faut que ça passe ». Dans monocoque ballotté par les flots, il assure qu'il « n'arrive même pas à (se) déplacer » dans les meilleures conditions. Néanmoins, il s'attend à un changement drastique dans les heures à venir. « C'est coton mais, d'ici quatre petites heures, on sera sorti de ça, a ajouté Tanguy Le Turquais. Après, c'est grande pétole jusqu'à l'arrivée. » Une fin de course à laquelle est venue se greffer une dernière difficulté liée au trafic maritime. « Ils ont eu la bonne idée de saupoudrer ce petit front avec des petits cargos un peu partout, a-t-il confié avec un brin d'ironie. On a slalomé toute la nuit... » Une fin de course qui s'annonce donc mouvementée mais qui pourrait s'achever sur une bonne note pour son premier Vendée Globe.

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