Vendée Globe : Le Cam a hâte d'en finir

Vendée Globe : Le Cam a hâte d'en finir ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 28 janvier 2025 à 16h40

Aujourd'hui 22e de son dernier Vendée Globe, Jean Le Cam, doyen de la mythique course en solitaire, est pressé d'en terminer, lui qui n'a « vraiment pas été à la fête ».

Deux semaines après l'arrivée du vainqueur, Charlie Dalin, ils sont 11 à en avoir fini avec le Vendée Globe. Mais les deux derniers ayant passé la ligne, Benjamin Dutreux (10e) et Clarisse Crémer (11e), n'ont pu arriver aux Sables-d'Olonne et ont été contraints de se réfugier à La Rochelle, en raison de la tempête Herminia. Des tempêtes, Jean Le Cam en a traversées un certain nombre durant sa carrière.

Notamment pour le sixième et dernier Vendée du doyen de la course (65 ans), quatrième de la dernière édition et qui avait réalisé son meilleur résultat lors de sa première expérience sur la mythique épreuve en 2005, en terminant dauphin de Vincent Riou. Mais le « roi Jean » ne terminera donc pas dans le top 10 cette année, ni même dans le top 20, malgré un excellent départ.

« Ce n'est pas tous les jours facile »

Le skipper de « Tout commence en Finistère », aujourd'hui 22e du classement, à plus de 2000 milles de l'arrivée, a joué de malchance et a aussi rencontré quelques avaries, comme quand il a dû escalader son mat pour réparer. Des écueils sur lesquels il est revenu dans un entretien à France Info. « Je n'ai vraiment pas été à la fête, je n'ai pas été là au bon moment. J'ai enchaîné toutes les séquences de petit temps, avec de la pétole », explique-t-il d'abord à propos de ce moment au début de la course, lorsqu'il s'est retrouvé distancé après avoir pris les devants.

Et de parler ensuite de ses « coups de mou. L'autre jour, j'étais à quatre nœuds dans la pétole ! (un peu plus de 7 km/h, ndlr). Ce n'est pas tous les jours facile », admet encore le Breton. S'il reconnaît, en souriant, que ce Vendée est « quand même beaucoup plus facile que le dernier », lui qui avait dû secourir Kevin Escoffier il y a quatre ans, Le Cam avoue qu'il sera « content d'arriver. L'autre jour par exemple, j'étais dans le dans le pot-au-noir et il y a eu un orage en pleine nuit. Ça commençait à péter de partout, raconte-t-il encore. Je n'aime vraiment pas ça. Dans ces moments-là, j'aimerais bien être ailleurs, c'est sûr. » Vivement l'arrivée...

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