Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 21 janvier 2025 à 14h05
En pleine tempête dans les Açores, Jérémie Beyou, qui devrait finir au pied du podium du Vendée Globe, n'était pas rassuré en affrontant « des vagues qui sont des montagnes », et espère que son bateau va tenir jusqu'à l'arrivée.
Si les trois premiers du Vendée Globe, à l'image du vainqueur Charlie Dalin, goûtent aujourd'hui à un repos bien mérité, le reste de la flotte n'est pas encore arrivé aux Sables-d'Olonne. Et on risque de patienter encore longtemps avant que tous les concurrents n'en terminent avec la plus célèbre des courses en solitaire. Quatrième, à un peu plus de 840 milles de l'arrivée au pointage de 11h mardi, Jérémie Beyou devrait terminer au pied du podium, lui qui avait pris la 3e place en 2017 puis la 13e il y a quatre ans, après avoir abandonné lors de ses deux premières participations.
« C'est très impressionnant »
Mais le skippeur de Charal a souffert lundi, lui qui a été le premier à affronter la tempête des Açores, la plus importante depuis le début de l'épreuve. Et il n'a pas caché son inquiétude dans une vidéo publiée depuis son bateau, où il affronte « des vagues qui sont des montagnes, c'est très impressionnant, c'est chaud ! » « Le vent est rentré entre 40 et 55 noeuds, avec des montagnes de vagues. Oh p... !, explique-t-il, inquiet. On essaie que le bateau ne parte pas trop vite dans les vagues, sinon ça se termine mal au fond. Il ne faut pas qu'il y ait plus, là ! Je pense qu'on en a pour une dizaine d'heures comme ça. J'espère que je suis dans le plus fort, parce que s'il y a plus fort que ça, ça va être compliqué ! »
« A la rigueur, c'est mieux la nuit »
Pas serein, le Finistérien de 48 ans conclut en déplorant que « la météo est de pire en pire pour la suite. On va aller taper le centre de la dépression. À la rigueur, c'est mieux la nuit parce qu'au moins tu ne vois pas les vagues... » On se rassure comme on peut...