Clément Pédron, Media365 : publié le dimanche 19 janvier 2025 à 10h27
Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance), Yoann Richomme (Paprec Arkéa) et Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) sont arrivés au moins depuis vendredi en ce qui concerne le dernier nommé. Derrière, il faudra s'armer de patience car les prochains sont attendus pas avant ce jeudi si les conditions le permettent.
On suppose évidemment que tous les « autres » participants ont envié Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance), Yoann Richomme (Paprec Arkéa) et Sébastien Simon (Groupe Dubreuil). En effet, ces derniers sont arrivés aux Sables-d'Olonne avec mention spéciale pour le premier cité, sacré le 14 janvier à 8h24. Depuis, alors que le vainqueur du jour arpente les plateaux de télévision et enchaîne les sollicitations médiatiques - un rythme peut-être aussi fatiguant que de faire le tour du monde en bateau - tous les autres sont encore en mer. Et pour eux, l'aventure n'est pas terminée. D'autant qu'à y regarder de plus près, tandis que Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) a bouclé son Vendée Globe vendredi en qualité de troisième, le quatrième n'est pas prêt d'arriver dans l'immédiat. Sam Goodchild (Vulnérable) est à 1681.71 milles de la Vendée. En d'autres termes, son arrivée n'est pas prévue avant au moins ce jeudi.
Attention à la dépression
D'après les informations météorologiques, une dorsale anticyclonique suivie d'une dépression hivernale au large des Açores dans l'Atlantique nord sont à prévoir ce dimanche avec 50 nœuds de vent et des vagues creuses de huit à dix mètres pour reprendre les termes de Ouest-France. Ces conditions dantesques concernent un groupe de dix bateaux, du quatrième donc au treizième (Samantha Davies (13e, Initiatives-Coeur). De quoi rabattre les cartes pour le classement général ? Possible. De quoi inquiéter les skippers ? Assurément. Jérémie Beyou (Charal), 5ème du classement pour le moment, s'attend en tout cas au pire : « Je pense que ça va être un des phénomènes les plus violents du tour du monde et qui arrive avec des bateaux et des bonhommes bien usés, estime le Breton. On regarde la dépression qui arrive depuis quelques jours, c'est pas mal stressant. Pour être transparent, on échange entre coureurs quand il y a des phénomènes comme ça. J'ai l'impression que tout le monde est un peu dans l'expectative, tout le monde aimerait trouver une route un peu praticable, mais c'est compliqué. C'est vraiment entre sauter dans les cactus et sauter dans les orties... À un moment, j'ai bien peur que l'un d'entre nous va se l'emplafonner, ça c'est sûr. »