Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 20 janvier 2025 à 13h15
En pleine tournée médiatique, Charlie Dalin, vainqueur la semaine dernière du Vendée Globe, a fait une révélation surprenante sur les navigateurs de la mythique course en solitaire.
Il commence à reprendre ses habitudes. Arrivé lundi dernier aux Sables d'Olonne, pour s'offrir son premier sacre sur le Vendée Globe en pulvérisant au passage de neuf jours le record de l'épreuve (64 jours, 19 heures, 22 minutes et 49 secondes), Charlie Dalin, ensuite félicité par le président de la République, tente de retrouver un rythme un peu plus habituel que celui qu'il avait en mer. Notamment en ce qui concerne le sommeil, lui qui a continué à dormir de manière fractionnée, avec des siestes d'une demi-heure maximum, comme quand il se trouvait sur son bateau.
« C'est moi l'anomalie »
En pleine tournée médiatique, le skippeur de Macif Santé Prévoyance a fait une étonnante révélation samedi soir sur France 2, lors de l'émission Quelle Epoque !. « Il faut savoir que la majorité des marins qui font le Vendée Globe ont le mal de mer, a-t-il ainsi avoué. Moi je ne l'ai pas, c'est moi l'anomalie. La normalité c'est quand même de l'avoir. La majorité de la flotte... » Et comment les navigateurs parviennent-ils à passer outre ? « En fait, c'est l'habitude. C'est quelques jours où on ne se sent pas bien, on vomit un peu, mais après ça passe », poursuit-il.
« La première douche à terre, elle fait du bien »
Le Havrais a aussi évoqué l'un des premiers plaisirs auxquels il a pu (re)goûter lors de son retour à terre : prendre une vraie douche, ce qu'il n'a évidemment pas eu l'occasion de faire en mer. « J'avais pris un gel douche spécial qui marche avec l'eau salée, mais je n'ai pas eu le temps de l'utiliser. J'avais quand même des lingettes, donc j'arrivais à rester un petit peu propre, mais voilà, la première douche à terre, elle fait du bien », a-t-il avoué, cette fois sur TF1, dans la matinale, après être revenu sur cette course « extrêmement difficile » qu'il a donc fini par remporter après avoir terminé à la deuxième place il y a quatre ans.