Vendée Globe : Crémer craint la dépression

Vendée Globe : Crémer craint la dépression ©Icon Sport, Media365
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Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 22 janvier 2025 à 15h10

11e du Vendée Globe et à quelques jours de l'arrivée aux Sables d'Olonne, Clarisse Crémer n'est pas rassurée a l'heure d'aborder une dépression dans le Golfe de Gascogne, et a même peur de devoir faire demi-tour.

Si elle avait retrouvé le sourire la veille, évoquant une arrivée prochaine, Clarisse Crémer, 11e du classement d'un Vendée Globe remporté brillamment par Charlie Dalin, n'en a pas encore fini avec les turpitudes de la légendaire course en solitaire. Pas épargnée depuis le départ, celle qui avait rapidement perdu sa plus grande voile avant, et a ensuite été victime d'hallucinations et même d'un malaise, a peut-être fait l'erreur de se croire déjà arrivée, comme elle l'a confié mercredi.

« Beaucoup de questions »

« Ce n'est pas bon car c'est encore loin en même temps. J'en suis au stade de rentrer le plus vite possible, mais la dépression m'accueillera-t-elle avec 40 nœuds m'obligeant à faire demi-tour ? Les conditions sont très incertaines. J'ai beaucoup de questions jusqu'à demain soir pour savoir si je dois ralentir ou non », a expliqué la Parisienne de 34 ans, qui craint en particulier la dépression qui la guette dans le Golfe de Gascogne. Et ce alors que Jérémie Beyou, qui va terminer au pied du podium, a essuyé une sévère tempête dans les Açores.

« Psychologiquement, c'est dur »

La skippeuse de L'Occitane en Provence, qui détient le record féminin de la course, constate que cette dépression « ne fait qu'accélérer. Et avec le petit groupe dans lequel je me trouve, on a peur qu'elle nous bloque la route et nous empêche d'arriver dans le port des Sables. » « C'est un peu comme en montagne, poursuit-elle. Tu passes une bosse, tu penses que c'est la dernière et tu en rencontres une autre derrière... Psychologiquement, c'est dur de s'être fixée une date d'arrivée, il ne faudrait pas. » Elle est toutefois rassurée par la présence à ses côtés de Benjamin Dutreux (10e) et Samantha Davies (12e) : « Ça remonte un peu le moral. » Et il en faut...

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