Vendée Globe : Cousin ne compte pas laisser ses poursuivants revenir

Vendée Globe : Cousin ne compte pas laisser ses poursuivants revenir ©Icon Sport, Media365
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Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 16 février 2025 à 21h00

Alors que Denis Van Weynbergh efface progressivement son retard, Manuel Cousin assure qu'il donnera tout pour devancer Fabrice Amédéo et le skipper belge afin d'éviter la dernière place de l'épreuve.

Ils ne sont plus que cinq encore en mer. Alors que Charlie Dalin a coupé la ligne d'arrivée du Vendée Globe en vainqueur il y a maintenant un peu plus d'un mois, la course est encore loin d'être terminée pour tous les concurrents. S'il est acquis qu'Oliver Heer et Jingkun Xu vont prendre respectivement les 29eme et 30eme positions du tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance dans les heures à venir, la lutte pourrait être intense pour éviter la lanterne rouge. En effet, alors que la dernière place a longtemps été promise à Denis Van Weynbergh, le skipper belge a su profiter de conditions de navigation favorables pour réduire son retard sur Fabrice Amédéo et Manuel Cousin. Après avoir longtemps dû composer avec une mer déchaînée dans l'Océan Atlantique à cause des alizés, le skipper de Coup de Pouce assure dans des propos recueillis par le site officiel du Vendée Globe avoir « dix nœuds de vent » et en profiter.

Cousin : « Il va falloir se battre jusqu'au bout »

« Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu le luxe d'une navigation un peu douce, a-t-il ajouté. Ces derniers jours ont été d'une brutalité extrême, avec la peur constante de casser quelque chose. » Néanmoins, la pétole s'annonce de nouveau, avec Manuel Cousin qui assure qu'il va « falloir ruser pour ne pas y rester piégé trop longtemps » et éviter de voir une arrivée prévue le 26 février être repoussée. « Il va falloir se battre jusqu'au bout, éviter de se faire happer par l'anticyclone, et réussir à attraper la queue de la dépression qui pourrait me mener ensuite directement dans le Golfe de Gascogne, ajoute le natif de Rouen. Il y a clairement encore beaucoup de boulot en perspective ! » Au moment de se retourner sur 98 jours de mer dans ce Vendée Globe, Manuel Cousin concède qu'il n'en revient pas « d'être encore là ». « Avant le départ, je n'aurais jamais imaginé ça, mais j'ai la chance d'être toujours en course, a-t-il conclu. Alors, pas question de lâcher maintenant ! » Il lui reste environ dix jours à tenir pour conclure le tour du monde en solitaire pour la deuxième fois de sa carrière.

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