Clément Pédron, Media365 : publié le vendredi 24 janvier 2025 à 13h16
Jérémie Beyou a passé ce vendredi la ligne d'arrivée aux Sables-d'Olonne en quatrième position derrière Charlie Dalin, Yoann Richomme et Sébastien Simon. Le Breton en termine un peu frustré au regard de ses conditions de navigation.
Il a franchi la ligne d'arrivée alors qu'une bonne partie de la France dormait. Ce vendredi à presque deux heures du matin, Jérémie Beyou a officiellement passé la ligne d'arrivée du Vendée Globe après plus de 74 jours en mer. Dix jours après le passage du vainqueur de cette édition, Charlie Dalin (Macif - Prévoyance), le skippeur Charal était bien content d'en terminer à son tour, d'autant qu'à l'inverse de ses prédécesseurs, il a remonté l'Océan Atlantique en direction de la Vendée dans des conditions difficiles avec 2 mètres de creux et 25 noeuds de vent. Néanmoins, le plus dur est passé pour Jérémie Beyou qui n'attend plus « que » de pouvoir remonter le chenal, accompagné de plusieurs dizaines voire centaines de spectateurs venus accueillir ces valeureux navigateurs.
Le skipper Charal a attendu de pouvoir officiellement passer la ligne d'arrivée pour donner ses premiers mots à la presse et notamment le Télégramme. Et il en est ressorti une pointe de déception surtout au sujet des conditions météorologiques. Sans ce paramètre dantesque en fin de course, le Finistérien espérait jouer le podium. « Il y a eu deux courses, a décrypté le Breton. Pour résumer, c'est la météo qui a décidé de tout. La course des trois premiers, avec un tapis roulant à partir de l'océan Indien jusqu'à l'arrivée, ce n'est pas la même course que celle que nous avons vécue. Ça s'est joué à rien du tout, à une cinquantaine de milles près dans cette dépression dans l'Indien. Cette dépression a fait que ma course n'était déjà plus une course pour la victoire. Ce n'est pas si facile que ça à encaisser. »
D'autres skippers en approche
Troisième du Vendée Globe en 2017, treizième lors de la dernière édition en 2020, Jérémie Beyou était tout de même satisfait de sa performance surtout qu'il a subi deux avaries avec la casse de son hook de grand-voile et sa tige de vérin de foil tribord. « Je n'ai jamais baissé les bras même si on n'a pas fait la même course que les premiers, a estimé le quatrième de cette édition. En fin de matinée ce vendredi, Paul Meilhat (Biotherm), a profité d'une ligne d'arrivée avancée par l'organisation pour en terminer à son tour. Derrière, on devrait bientôt retrouver Nicolas Lunven (HOLCIM - PRB) autour du 24 janvier 2025 à partir de 22h00 , Justine Mettraux (Teamwork - Team SNEF) et Thomas Ruyant (Vulnérable) dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 janvier 2025, Sam Goodchild (Vulnérable) le 25 janvier 2025 en milieu d'après-midi, Benjamin Dutreux (Guyot environnement - Water Family) et Clarisse Crémer (L'Occitane en Provence) le 26 janvier entre 8h00 et 16h00.