Vendée Globe : Bestaven prêt à passer le relais

Vendée Globe : Bestaven prêt à passer le relais ©Icon Sport, Media365
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Marie Mahé, Media365 : publié le samedi 15 février 2025 à 12h00

Ce vendredi, lors d'un entretien accordé à l'AFP, Yannick Bestaven, vainqueur du Vendée Globe en 2020-2021 mais contraint à l'abandon cette année, semble bien décidé à passer le relais pour la prochaine édition.

Reverra-t-on un jour Yannick Bestaven en tant que concurrent du Vendée Globe ? Rien n'est moins sûr. Vainqueur de l'édition 2020-2021 de la prestigieuse course de voile, le navigateur a, cette année, été contraint à l'abandon, sur Maître CoQ V, le 30 décembre dernier, après 49 jours de course, en raison d'une avarie de barre. Toutefois, le Français a tenu à rallier l'arrivée aux Sables d'Olonne et a rempli cette mission, en 84 jours, après un arrêt de 8 jours. C'est le 2 février dernier que le Tricolore a réussi à mettre pied à terre, en même temps que Romain Attanasio, quatorzième. Ce vendredi, dans un entretien accordé à l'AFP, Bestaven a notamment confié être content d'avoir pu boucler ce tour du monde, même s'il ne sera donc pas officiellement classé : "Je suis tout de même très content de ma trace autour du monde. Même hors course, j'ai continué à régater et à vivre le stress et l'excitation d'un Vendée Globe. Ce n'était pas de tout repos, j'ai repris sept bateaux entre Ushuaïa et les Sables. Au final, je mets 84 jours, c'est quatre de plus seulement qu'il y a quatre ans, où je gagne, malgré 10 jours perdus à cause de l'escale. Cela montre le niveau cette année."

Bestaven : "Mon contrat avec Maître Coq va jusqu'à fin juin"

Aujourd'hui âgé de 52 ans, Yannick Bestaven, dont la carrière de skipper professionnel dure depuis plus de 20 ans, s'est penché sur son avenir, tout en se disant prêt à passer le relais pour la prochaine édition du Vendée Globe : "Mon contrat avec Maître Coq va jusqu'à fin juin. Les discussions sont en cours. Je ne veux plus faire de solitaire, j'aimerais surtout passer le relais, faire du double et de l'équipage, encadrer un jeune sur les courses et l'amener sur le départ du Vendée Globe. Je commence à avoir de la bouteille, les bateaux sont durs à vivre et, pour être performant, c'est de plus en plus compliqué, tu es obligé de te faire mal. Je n'ai pas envie d'arriver à 60 ans avec les vertèbres complètement déboitées car j'ai fait de l'Imoca trop longtemps. Et jouer le milieu du classement ne m'intéresse pas. Je veux participer au prochain Vendée, mais plutôt à terre aujourd'hui."

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