Vendée Globe : Amedeo ne veut pas finir dernier

Vendée Globe : Amedeo ne veut pas finir dernier ©Icon Sport, Media365
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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le lundi 17 février 2025 à 20h22

Le skipper français Fabrice Amedeo n'en a pas encore fini avec son Vendée Globe. Il est actuellement avant-dernier et n'a pas du tout envie de rétrograder, même si le dernier de la course a souvent droit à plus d'exposition.

Il y a évidemment eu Charlie Dalin, Yoann Richomme et Sébastien Simon, les trois premiers, dans l'ordre, du Vendée Globe 2024-2025. Il y a eu aussi Justine Mettraux (8e), Clarisse Crémer (11e) et Samantha Davies (13e), les trois premières femmes à en avoir terminé avec leur tour du monde en solitaire et sans escale. On a également beaucoup parlé ces derniers jours de Violette Dorange, la benjamine de la course, arrivée 25e à seulement 23 ans. Alors que la course n'est pas encore terminée et qu'il reste 5 skippers en mer (Oliver Heer, Jingkun Xu, Manuel Cousin, Fabrice Amedeo et Denis Van Weynbergh), on parle forcément moins de ceux qui sont à l'arrière.

Amedeo : « Je n'ai pas du tout envie d'être dernier, je me bats pour ne pas l'être »

Actuellement avant-dernier, Fabrice Amedeo sait que celui qui franchira la ligne d'arrivée en dernier aux Sables-d'Olonne aura plus de lumière, mais le Français ne veut pas pour autant hériter de ce rang. « Je suis un ancien journaliste et je sais que le dernier a beaucoup de médias, plus que l'avant-dernier car il vient clôturer l'aventure. Pour autant, il n'y a aucune volonté d'être dernier, je n'ai pas du tout envie d'être dernier, je me bats pour ne pas l'être, a-t-il glissé au Télégramme. Dans notre groupe des retardataires, à savoir Manu Cousin, Denis Van Weynbergh et moi, aucun des trois n'a envie d'être dernier. »

Celui qui est à la barre de Nexans-Wewise jette un regard dans le rétroviseur pour citer quelques fameux exemples de derniers de la classe. « Sur certaines éditions, on a pu assister à une sorte de marketing du dernier. En 2012, je me rappelle d'Alessandro di Benedetto qui faisait pousser ses épinards en course. Quatre ans plus tard, Sébastien Destremau avait écrit son bouquin en mer, il était parvenu à le faire publier juste après son arrivée : il avait communiqué avec la clé des océans pour fermer les mers du Sud après le cap Horn. Il avait ensuite apporté cette clé au Pape. Mais sur cette 10e édition, il n'y a pas de marketing du dernier », observe le marin de 46 ans dont l'égo en prendrait un petit coup s'il finissait au fond de la hiérarchie. « Ça piquerait d'être dernier », reconnaît Amedeo.

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