Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 05 août 2024 à 23h29
La médaille d'argent d'Angèle Hug est celle de la France, une fois encore, tant les spectateurs ont été démentiels.
Angèle Hug, pour la première finale de l'histoire du kayak cross, a ramené une médaille d'argent et longtemps évité le zéro pointé du lundi pour les Bleus (avant l'autre argent du basket 3x3). "C'est un rêve depuis que j'ai quatre ans, ce n'est que de la joie ! La finale n'était pas facile, mon côté n'était pas vraiment favorable contrairement à mes courses précédentes. Je n'ai rien lâché jusqu'au bout, je ne me suis jamais dit que c'était peine perdue, c'est pour ça que je suis allée jusqu'en bas et que j'ai terminé deuxième."
"Soit on cédait à la pression, soit on s'en servait. Même les adversaires étrangers avaient hâte d'être avec un Français"
Sa fierté est immense, non seulement de prendre l'argent mais d'ores et déjà d'avoir pris part à la première finale olympique de l'histoire de sa discipline. L'engouement exceptionnel à Vaires-sur-Marne, comme tous les athlètes tricolores, l'a également portée très haut : "Soit on décidait de céder à la pression, soit on s'en servait vraiment. Je m'en suis tellement servie que je suis obligé de dire merci. Même les adversaires étrangers avaient hâte d'être avec un Français en poule pour entendre tout ce bruit et vivre ça une fois dans sa vie. Nous c'était à chaque fois, donc c'est super !"
Elle a eu l'impression d'être dans Paris même, pas du tout à 20 minutes de la capitale. L'héroïne du jour ne ressent que de la joie et de la reconnaissance, sans se rendre compte que c'est son tour d'aller sur la scène du Club France, seule au milieu de tous les supporters. Heureuse de voir sa médaille d'argent célébrer les valeurs de l'olympisme auxquelles elle est très attachée, Hug va placer celle-ci un peu plus "au milieu des autres médailles". Son téléphone sonne de toute l'Ardèche et de toutes les personnes qui y ont cru, même quand ça allait moins bien. Une belle histoire simple, une de plus, de Paris 2024.