Paris 2024 - Aviron (H) / Androdias : « C'est une grosse claque »

Paris 2024 - Aviron (H) / Androdias : « C'est une grosse claque » ©Icon Sport, Media365

Marie Mahé, Media365 : publié le mardi 30 juillet 2024 à 16h00

Champions olympiques en titre, dans l'épreuve de deux de couple d'aviron, les Français Matthieu Androdias et Hugo Boucheron ont été sortis dès les demies à Paris. La déception était forcément immense.

Matthieu Androdias et Hugo Boucheron sont tombés de très haut. Ce mardi, le duo français, champion olympique en titre après avoir été sacré, il y a trois ans, à Tokyo au Japon, a été éliminé dès les demi-finales de l'épreuve de deux de couple d'aviron des Jeux Olympiques de Paris 2024. Lors de sa demie, la paire tricolore a terminé cinquième, à cinq secondes de la troisième place, dernière qualificative pour la grande finale. Passé ensuite en zone mixte, Matthieu Androdias était forcément sonné, dans des propos rapportés par l'AFP : "Cela fait extrêmement mal à la tronche. Parce que le niveau d'engagement est colossal. C'est un peu plus que du sport. C'est un projet dans lequel on a mis toute notre vie, qui a guidé tous nos choix pendant des années. C'est un peu dur, mais c'est la réalité du haut niveau. (...) Cette fois-ci, on fait partie des déçus."

Androdias : "Il y a eu énormément d'épreuves"

Après le titre olympique acquis à Tokyo, les difficultés se sont enchaînées pour Androdias et Boucheron, qui ont eu bien du mal à se remettre en route pour trois ans, jusqu'à ces Jeux Olympiques tant attendus à domicile : "On le savait en redémarrant. Il y avait des chances pour qu'on n'y arrive pas. Parce que, quand on gagne, on ne peut pas faire mieux. (...) Statistiquement, tu pars avec beaucoup plus de chances d'être déçu que d'être heureux à la fin. Il y a eu énormément d'épreuves, mais qui nous ont fait revenir de plus en plus déterminés et de plus en plus forts. C'est ce qui fait qu'en arrivant ici, on était persuadés qu'on avait toujours notre chance (...). Quand on est un peu moyen, à ce niveau-là, cela ne pardonne pas (...). Une seconde par 500 mètres, cela parait ridicule. Et à la fin, c'est un monde. C'est une grosse claque. On est frustré de ne pas avoir été à la hauteur de nous-mêmes."

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