Marie Mahé, Media365, publié le mercredi 22 juin 2022 à 19h58
Aux championnats du monde de natation, Marie Wattel disputera la finale du 100 mètres nage libre, contrairement à Charlotte Bonnet. Sur le 200 mètres dos, la finale verra le Français Mewen Tomac, mais pas Yohann Ndoye Brouard.
Les Français enchaînent les finales. Sur la distance du 100 mètres nage libre, deux Tricolores étaient en compétition pour tenter de décrocher une place en finale. Marie Wattel et Charlotte Bonnet étaient toutes les deux présentes dans la première demi-finale. Après le départ, les deux Tricolores ont enclenché un gros travail. Partie ligne d'eau numéro six, Wattel a fait un bon départ, pour ensuite se retrouver devant, comme elle aime prendre la course à son compte, alors que Bonnet a également semblé partir assez vite. Après le premier virage, Marie Wattel était cinquième, et sa compatriote encore derrière. Après avoir fait le travail, Wattel a ensuite semblé pouvoir remonter, en se retrouvant deuxième, troisième, avant finalement de toucher en quatrième position, dans un temps de 53.82, dans une demi-finale assez rapide, assez dense. Si Wattel a finalement décroche le huitième et dernier de ces demi-finales, Bonnet, huitième et dernière de sa demie dans un temps de 54.73, ne sera pas au rendez-vous, après être donc passée à côté. Au micro de France Télévisions, sa déception était palpable : "Je n'arrive vraiment pas à mettre en place ce que j'aimerais, donc c'est compliqué. Je ne pensais pas nager encore plus lentement que ce matin..." Quant à Wattel, elle a ajouté : "Je ne suis pas inquiète. Honnêtement, je n'ai pas le niveau pour aller chercher une finale, une médaille. Ce qui devra arriver arrivera. Ce qui est le plus décevant, c'est que je n'ai pas le niveau."
Ndoye Brouard casse, Tomac passe
Chez les hommes, c'est le 200 mètres dos qui était intéressant. Présent lors de la première demi-finale, Yohann Ndoye Brouard, parti ligne d'eau numéro deux, a décidé de faire sa course, pour se retrouver, au premier virage, en cinquième position. Généralement, le Tricolore sait bien finir ses courses quand il part prudemment. Mais cette fois, le Français s'est retrouvé un peu en en souffrance, sixième et bien loin au dernier virage. S'il a semblé remonter et finir comme une fusée, Ndoye Brouard a fini cinquième, en 1:57.38. Au micro de France Télévisions, il était forcément déçu : "J'ai eu moins de sensations sur ce 200 que l'année dernière où j'étais très fort dessus. Je me suis donné à fond. J'ai pris ça comme une finale. Mais là, cinquième, cela va être compliqué de passer en finale. C'est insuffisant. J'ai plus pensé au 100 mètres ces dix dernières semaines. Et j'ai peut-être mis un peu trop de côté le 200. Donc il va falloir trouver un bon équilibre entre les deux là." Dans la seconde demi-finale, Mewen Tomac, parti ligne d'eau numéro trois, s'est retrouvé derrière sur le départ. Un départ malgré tout très bon dans la mesure où dès le premier virage le Français était deuxième. Encore très bien placé après 100 mètres et presque parfait avant la seconde partie de course, le Tricolore a continué sur sa lancée. Deuxième avant le dernier virage, sa belle coulée lui a permis de revenir à hauteur de la tête, pour finalement conserver cette deuxième place et filer en finale, avec le quatrième temps de ces demies. Son temps de 1:56.52, soit son record personnel, peut le faire espérer de grandes chances, lui qui s'est confié à France Télévisions : "Je suis content. J'étais un peu stressé, parce que le 100 dos, je ne suis pas passé. J'ai eu une petite pression. Mais là, je suis content. Deuxième de ma demi-finale, c'est nickel. Je suis vraiment content. Il va falloir bien que je récupère et tenter quelque chose demain. De toute façon, oui, c'est ouvert."