Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 16 février 2022 à 12h41
Le sacre de Clément Noël n'a pas consolé Alexis Pinturault de sa triste performance sur le slalom olympique, conclu mercredi à Pékin hors du top 15. Mais il lui permet au moins de penser à quelque chose d'un peu plus joyeux.
Dans l'allégresse générale au sein de l'équipe de France, autour de Clément Noël nouveau champion olympique de slalom mercredi à Pékin, Alexis Pinturault pouvait difficilement s'empêcher de traîner sa peine (pour France Télévisions), lui qui n'a terminé que seizième : "Je ne sais pas si c'était beaucoup mieux, je me suis battu avec les armes du moment, celles de ces Jeux... Ce n'est peut-être pas à la hauteur de ce que j'espérais, mais l'essentiel c'est de toujours donner le maximum et de se battre, quelles que soient les circonstances. C'est ce que j'ai fait, du mieux possible. Le slalom n'est pas toujours facile, il y a des hauts et des bas. Je suis surtout beaucoup sorti cette saison, c'est aussi ce qui m'a fait défaut sur cette olympiade."
"C'est déjà un grand. Il ira encore plus haut"
Malgré tout, le tenant du gros globe de la Coupe du monde (plus pour longtemps) a eu un mot forcément plein de tendresse envers son compatriote : "C'est super pour lui, c'est un sport individuel mais on peut partager ce genre de moments. On est toujours tous ensemble à l'entraînement, on pousse à chaque fois nos limites, toujours plus haut. C'est déjà un grand slalomeur, en devenir aussi. Il le mérite et ira encore plus haut. Je suis très heureux pour lui."
A Pyeongchang, en 2018, Pinturault avait pris la cinquième place du slalom, juste derrière le héros du jour. Contrairement à son cadet de six ans, "Pintu" (30 ans) n'a jamais été champion olympique, décrochant une médaille d'argent - combiné en 2018 - et deux en bronze - slalom géant en 2014 et 2018. Les deux compères devraient être associés sur le slalom parallèle mixte par équipes, dans la nuit de vendredi à samedi.