Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 17 février 2022 à 17h31
Michelle Gisin a décroché le cinquième titre olympique de la Suisse en ski alpin à Pékin, sur dix possibles. Parmi lesquels Marco Odermatt (géant) qui, il y a quelques jours, avait rassuré sa compatriote au détour d'une fête impromptue.
Parfois, rien ne vaut une petite nuit blanche. Elle remonte à dimanche pour Michelle Gisin, quand Marco Odermatt célébrait son titre olympique sur le slalom géant. "A la veille du dernier entraînement de descente, il faisait la fête dans la chambre à côté de la mienne après sa victoire. Je me suis réveillée à 0h15, et après 45 minutes à essayer de me rendormir, j'ai compris que ça n'allait pas être possible. Si déjà j'étais debout, autant aller le féliciter, parce que je ne l'avais pas encore vu. Il y a une photo amusante de nous, mais vous ne la verrez pas, parce qu'on a l'air horrible dessus. Moi avec ma couverture, mon coussin et ma peluche, et lui encore en combinaison de ski. On a commencé à parler de la descente, c'était très drôle et il avait complètement raison au sujet du virage."
Le virage en question se situait sur le haut du tracé de la descente, où la Suissesse pensait avoir perdu tout espoir. Il s'agissait de la première manche du combiné, que Gisin a donc finalement remporté : "C'est fou, je ne pensais pas gagner après cette descente. J'ai fait une erreur vraiment grosse sur le haut, même si Odermatt m'avait dit qu'il n'était pas possible de gagner du temps sur ce virage où les deux portes sont très proches." Alors, patiemment, la skieuse de 28 ans a attendu le slalom et réussi à conserver sa médaille d'or déjà acquise il y a quatre ans à Pyeongchang (elle reste aussi sur une médaille d'argent puis une de bronze sur cette spécialité lors des deux derniers Mondiaux). La moisson olympique est belle pour Gisin, qui avait déjà conquis le bronze sur le Super-G la semaine dernière.