Rédaction Media365, publié le vendredi 22 janvier 2021 à 17h32
A l'issue de son premier podium de l'année 2021, Quentin Fillon Maillet a été soulagé. Il est notamment revenu sur l'issue complètement dingue de cette course individuelle d'Antholz-Anterselva.
Un dixième de seconde. C'est ce minuscule écart qui a permis à Quentin Fillon Maillet de terminer à la troisième place de la course individuelle d'Antholz-Anterselva pour s'offrir le premier podium de l'année 2021. Le Français a tout donné dans le dernier tour pour devancer l'Italien Lukas Hofer et monter sur la boîte. Cette débauche d'énergie a été récompensée. A l'arrivée, il a eu l'occasion de serrer le point. Après ces 20 kilomètres d'effort, il a parlé de ses sensations à Ski Chrono. QFM a notamment évoqué sa belle remontée et ironisé sur le minuscule détail qui lui a permis de se classer troisième. « C'est fou ! Quand on voit le temps qu'on met sur cette course, ça ne représente rien. Ça bascule pour un petit détail. En sortant du dernier tir, je me suis dit qu'il fallait jouer, tout mettre pour entretenir l'espoir. Je ne voulais pas revivre ma mésaventure du sprint des Mondiaux. Je suis vraiment content de cette course. Ça a été un gros combat. Je suis content d'être de retour sur la boîte, cela commençait à faire longtemps. Les sensations étaient fortes quand j'ai franchi la ligne en voyant le temps de troisième. Ça se joue à un poil de cul par rapport à Lukas Hoffer. Un dixième sur 40 minutes de course, ce n'est rien. Je suis très satisfait. »
« Je savais que la différence allait se faire sur les skis »
Grâce à un très bon rythme sur les skis, Quentin Fillon Maillet aurait pu espérer s'imposer sans les deux erreurs commises sur le pas de tir. Il a néanmoins pu monter sur le podium grâce à un dernier tour où il a repris six secondes à Lukas Hofer. Dans les colonnes de Ski Chrono, il est revenu sur ce sprint final. « J'ai pu voir via l'écran que pas mal d'athlètes avaient tiré à 18 ou 19. Je savais que la différence allait se faire sur les skis. Je sors à six secondes de Lukas Hoffer et je ne me faisais pas d'illusions sur le fait que ça allait être facile d'aller lui récupérer. J'étais surpris de lui reprendre seconde par seconde pour finalement le devancer d'un dixième. J'étais presque plus dans le dur que sur un dernier tour. Et après, il y eu le suspense avec l'Ukrainien Anton Dudchenko qui avait 16 secondes d'avance avant le dernier tour. Mais finalement ça joue en ma faveur ! »