Jeux d'hiver 2030 : Candeloro regrette le retrait de Fourcade

Jeux d'hiver 2030 : Candeloro regrette le retrait de Fourcade ©Icon Sport, Media365

Marie Mahé, Media365 : publié le jeudi 06 février 2025 à 14h40

A l'occasion d'une interview accordée au Figaro, Philippe Candeloro a déploré le retrait de Martin Fourcade de la course à la présidence du comité d'organisation des Jeux d'hiver 2030.

Un retrait qui n'en finit décidément plus de faire parler. Il y a quelques jours de cela, Martin Fourcade a renoncé à se porter candidat à la présidence du comité d'organisation de l'édition 2030 des Jeux Olympiques d'hiver, qui auront lieu dans les Alpes françaises. Depuis, les réactions s'enchaînent à ce sujet. Ce mardi, Philippe Candeloro en a parlé, à l'occasion d'une interview accordée au Figaro. Le double médaillé olympique de patinage artistique a dit regretter le choix de son compatriote : "Cela m'inquiète ! Comme Tony Estanguet pour Paris 2024, Martin avant l'avantage d'avoir une grande connaissance du milieu sportif mais aussi politique. Mais à ces postes, tu dois apprendre à fermer ta gueule et courber l'échine en acceptant un peu tout et n'importe quoi de la part des politiques du pays organisateur. Pourquoi aller chercher des grands noms du sport français pour après ne pas leur laisser de liberté d'action ? Je ne comprends pas."

Candeloro : "Le poste que visait Martin était très valorisant"

Ce retrait avait été qualifié de "bol d'oxygène" par Renaud Muselier, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur depuis 2017. L'homme politique avait ensuite poursuivi en mettant en avant la personnalité "solitaire" de Martin Fourcade, qui, selon lui, "avait promené" les dirigeants. Ce à quoi Candeloro a répondu : "Le poste que visait Martin était très valorisant mais sa tâche s'annonçait vraiment compliquée pour une raison essentielle : les JO seront organisés à cheval sur deux régions qui vont se tirer la bourre en se partageant les épreuves... Renaud Muselier s'est prononcé mais que ce soit lui ou un autre, ils vont devoir rapidement faire le choix d'un ambassadeur sportif français. Pourquoi pas deux d'ailleurs ? Un homme et une femme puisqu'on parle souvent de la parité. Cela permettra à chacun d'entre eux d'avoir l'appui des régions." Depuis, certains noms circulent pour le poste. Comme, par exemple, Edgar Grospiron.

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