Mathieu WARNIER, Media365 : publié le vendredi 20 novembre 2020 à 13h15
Alors que les skieuses suédoises ont été placées en quarantaine à la suite du test positif au coronavirus d'un de leurs entraîneurs, Federica Brignone et Alexis Pinturault ont exprimé sur les réseaux sociaux leur mécontentement face à cette décision.
Il y a du rififi autour de l'étape de Coupe du Monde de ski alpin de Levi. En effet, l'entraîneur de l'équipe féminine de Suède Christian Thoma a récemment été testé positif au coronavirus en amont des slaloms féminins organisés dans la station finlandaise, qui verront le retour à la compétition de Mikaela Shiffrin. Face à ce cas, les autorités finlandaises ont décidé de placer en quarantaine l'ensemble de l'équipe de Suède, empêchant les slalomeuses de participer aux épreuves prévues ce samedi puis ce dimanche. Si l'encadrement de la formation suédoise essaye de trouver des solutions pour quitter la Finlande dans les meilleures conditions, ce forfait contraint n'est pas du goût de plusieurs ténors du circuit.
Brignone pose la question de l'équité
Via son compte officiel Instagram, Federica Brignone a mis en avant le fait que les skieuses suédoises ont toutes été testées négatives au coronavirus et assure ne pas comprendre pourquoi ses adversaires ont été interdites de participer aux épreuves. « Pourquoi avons-nous été testées ? Comment est-ce possible que toutes les athlètes d'une nation avec juste un entraîneur positif ne puissent pas courir ? Est-ce équitable ? Que va-t-il se passer si une personne dans chaque équipe est positive ? Personne ne va courir ? Cela va arriver toute au long de la saison, et tout le monde le sait ! Tout mon soutien aux Suédoises. » Même son de cloche du côté d'Alexis Pinturault qui a pris la parole via son compte Twitter officiel. Le Français appelle à « vraiment revoir les choses », mettant en avant ce qu'il peut arriver dans d'autres sports : « Alors, en football, sur le Tour de France, toutes les équipes en quarantaine ? » Le skieur de Courchevel a ensuite appelé la Fédération Internationale de ski à intervenir pour trouver une solution.