Biathlon - Sprint de Ruhpolding (H) : Jacquelin raconte son fiasco

Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 13 janvier 2022 à 23h04

Emilien Jacquelin a flanché jeudi lors du sprint de Ruhpolding. Seulement 52eme de la course, le Français a raté l'occasion de revenir sur Quentin Fillon Maillet, vainqueur, au classement général de la Coupe du Monde.

Jeudi, lors du sprint de Ruhpolding, Quentin Fillon Maillet a brillé. En l'absence des meilleurs Norvégiens (Johannes et Tarjei Boe, Sturla Laegreid, Vetle Christiansen), le Français a remporté l'épreuve en réalisant notamment un sans-faute au tir. Victorieux de sa 17eme épreuve en Coupe du Monde, Fillon Maillet a augmenté son avance en tête du classement général sur son compatriote Emilien Jacquelin qui a manqué l'occasion de réduire son retard.

Jacquelin : « Je n'ai pas les réponses et je n'ai pas les armes »

Pourtant parti vite avec un bon temps sur les skis, l'Isérois a ensuite raté le coche au tir. Après un 4 sur 5 au tir couché, Jacquelin a flanché sur le tir debout avec seulement deux cibles atteintes. Il a finalement terminé 52eme de la course. « Je n'ai pas les réponses et je n'ai pas les armes. Physiquement, je sens que je ne suis pas aussi bien que sur le mois de décembre, a concédé le Français après son fiasco. J'appréhende les courses, j'appréhende la distance, j'appréhende les bosses. J'ai du mal à être dynamique, à avoir l'explosivité qui est la mienne. Sur la piste, c'est plus compliqué de skier posé et calmement. Au pas de tir, les tirs couchés, une pénalité je n'en tiens pas compte, ça arrive. Mais au tir debout (3 fautes), je n'ai aucune réponse, aucune solution. »


Fillon Maillet : « Je conforte mon avance et je me mets en bonne situation de confiance »

En tête du classement général à la fin de l'année dernière, Jacquelin accuse désormais 72 points de retard sur Fillon Maillet. « Je conforte mon avance et je me mets en bonne situation de confiance, je n'ai pas eu peur aujourd'hui (jeudi), a confié Fillon Maillet. Depuis le début de saison, je sais que le sprint, c'est la course qui pêche un peu et aujourd'hui, je n'ai pas eu peur de mon tir, je n'ai pas eu peur de mes skis, j'ai vraiment été dans le combat. Partir 30 secondes derrière Émilien, ça me donnait une ligne de mire et un objectif en quelque sorte. »

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