Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 14 février 2022 à 21h15
Quentin Fillon Maillet est parfaitement placé pour obtenir sa cinquième médaille olympique en autant de courses. En effet, les Français (avec Fabien Claude, Emilien Jacquelin et Simon Desthieux) font naturellement partie des favoris.
Ce n'est même pas un espoir chauvin, juste un fait : l'équipe de France figure inévitablement parmi les favorites à une médaille sur le relais masculin, avancé et qui débutera finalement à 7h30 mardi matin (heure française, 14h30 en Chine). Cette saison, les deux fois où le relais tricolore a été composé dans cet ordre de Fabien Claude, Emilien Jacquelin, Simon Desthieux et Quentin Fillon Maillet, comme ce sera le cas à Pékin, les Bleus ont terminé deuxièmes derrière la Norvège. C'était à Östersund puis à Hochfilzen en décembre, en ouverture de la saison. A l'époque, "QFM" était encore assez loin de sa forme olympique du moment. Et depuis, rappelons que Desthieux, Jacquelin et Fabien Claude ont respectivement pris la septième, la neuvième et la seizième place de la poursuite, preuve d'un état de forme général retrouvé.
"Je profite pleinement, mais c'est un peu triste de les voir déçus"
La France est le seul pays à avoir placé ses quatre athlètes dans le top 20 de cette dernière course. Alors, "après quatre sur quatre, pourquoi pas six sur six", lance un Fillon Maillet en lévitation absolue. "Il ne faut pas que ça passe pour de la prétention, mais bien entendu que je pense au Grand Chelem." L'ultime course, la mass start, se tiendra vendredi. "Quitte à casser les records, autant les faire monter", sourit le quadruple médaillé (or sur l'individuelle et la poursuite, argent sur le relais mixte et le sprint).
"On a clairement une chance mardi, on va essayer d'aller viser l'or. J'espère partager davantage les émotions avec mes coéquipiers, qui attendent aussi beaucoup de ce relais. Moi aussi, d'ailleurs, car c'est différent de courir en équipe. Je profite pleinement, mais c'est un peu triste de les voir déçus." Fillon Maillet, premier athlète français de l'histoire des Jeux d'hiver à glaner quatre breloques sur la même édition, serait seul à six médailles, été et hiver confondus.