Axel Divio, Media365, publié le dimanche 16 février 2025 à 16h41
Déjà sacrée championne du Monde en sprint, Justine Braisaz-Bouchet savoure sa médaille de bronze remportée ce dimanche sur l'épreuve de la poursuite aux Mondiaux de Lenzerheide. Moins en réussite, Lou Jeanmonnot et Julia Simon étaient amères.
Justine Braisaz-Bouchet pourra tirer des enseignements très positifs de ces championnats du Monde de biathlon. Après avoir dominé l'épreuve du sprint vendredi, la native d'Albertville est parvenue à monter sur le podium de l'épreuve de la poursuite ce dimanche, remportée par Franziska Preuss, auteur d'un sans-faute au tir (20/20), devant la Suédoise Elvira Öberg (une faute). La biathlète française de 28 ans ne cachait pas sa satisfaction d'avoir glané une nouvelle médaille, mais tout en regrettant certaines erreurs au tir : « Je suis très heureuse de cette nouvelle médaille de bronze. Ça a été une course dense jusqu'à la fin. Franziska Preuss a tiré son épingle du jeu sur le pas de tir et elle mérite cette médaille d'or. Moi, j'ai commis trop de fautes, notamment sur les debout, mais j'ai aimé être dans l'action jusqu'à la fin et c'était un plaisir de batailler autant sur le tapis que sur la piste. Je suis vraiment très heureuse » a-t-elle expliqué à nos confrères de L'Equipe.
Un départ en trombe dans la compétition qui donne forcément des ambitions pour la suite, notamment pour la course individuelle. Mais Justine Braisaz-Bouchet garde toute son humilité : « Il y a deux jours de repos, on va voir comment évoluent les conditions, mais je vais préparer ça avec beaucoup de sérieux comme je le fais pour toutes les courses. Ça fait beaucoup de bien d'avoir une médaille d'or, une médaille de bronze, ça confirme ce que je mets en place sur le pas de tir. »
L'amertume de Lou Jeanmonnot et Julia Simon
Après avoir échoué au pied du podium, Lou Jeanmonnot nourrissait, elle, beaucoup de regrets : « Une quatrième place sur des Mondiaux, ça n'a aucun intérêt. Il y a beaucoup d'amertume et de déception. C'est un sacré beau podium. Ce sont des athlètes qui ont, à mes yeux, plus leur place que moi sur le podium. Ce n'est pas une honte d'être quatrième mais à chaud je l'ai juste en travers. Mes erreurs sont moins grossières que sur le sprint. J'ai pour seul regret la première balle que je loupe. Car c'est une faute d'inattention. »
Seulement 12e de cette même poursuite, Julia Simon dressait un constat encore plus dur, elle qui s'est manquée sur le pas de tir (6 fautes) : « C'est une très mauvaise course, je suis passée à côté de mon tir. Je sens qu'il me manque vraiment cette détermination au tir que je peux avoir sur les relais. C'était difficile mentalement. Ces Mondiaux sont pour l'instant à l'image de mon début de saison, ce n'est pas mauvais mais ce n'est pas bon. C'est surtout loin de mes espérances. Cette course me fait un peu mal à la tête. »