Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 29 novembre 2024 à 11h09
Surclassés par les Norvégiens lors de la dernière Coupe du monde, les biathlètes français sont revanchards avant l'entame de la 48e édition, samedi en Finlande.
Le cirque blanc est de retour ! Et avec lui, notamment, la Coupe du monde de biathlon, dont la 48e édition débute samedi à Kontiolahti (Finlande). La saison dernière, les Françaises, emmenées par Julia Simon, Justine Braisaz-Bouchet et Lou Jeanmonnot, avaient été éblouissantes, contrairement à leurs homologues masculins. A l'image de Quentin Fillon Maillet, vainqueur du gros globe en 2022 et champion olympique à Tokyo mais incapable de remporter un succès individuel en Coupe du monde sur les deux dernières saisons. Emilien Jacquelin et Eric Perrot se sont eux mieux comportés et ont même fini très fort, le premier terminant la saison avec cinq places dans le Top 5 dont trois podiums, alors que son cadet a signé son premier succès en carrière sur le sprint aux Etats-Unis, à Soldier Hollow. Mais les Bleus, plus performants aux Mondiaux, peuvent-ils espérer briser l'hégémonie de la Norvège, qui a placé cinq biathlètes aux cinq premières places d'un classement général encore dominé par Johannes Boe, Jacquelin finissant sixième ?
"Aller au combat"
C'est ce qu'espère leur entraîneur, Simon Fourcade. "Les gars ont eu envie de surfer sur cette dynamique des championnats du monde et de la fin d'hiver passée et se sont fixés des objectifs concrets et atteignables. Nous nous sommes construits de manière a être prêts dès le début de saison, rappelle le frère aîné de Martin Fourcade au Dauphiné. Les garçons sont prêts physiquement, mentalement pour aller au combat. Ils ont beaucoup d'envie. L'an passé, cela ne nous a pas fait plaisir de se faire humilier par les Norvégiens, qui ont été dominateurs sur le circuit." En panne de confiance, Fillon Maillet vise lui surtout les championnats du monde, programmés en février à Lenzerheide (Suisse). "La priorité, c'est surtout les championnats du monde avec un titre individuel. C'est ce qu'il manque aujourd'hui à mon palmarès", avoue « QFM », tout en reconnaissant que "renouer avec la victoire sur la Coupe du monde, c'est aussi un objectif." Chiche ?