Paris 2024 - Escrime (F) / Apithy-Brunet : « J'ai juste profité, j'étais puissante et j'ai adoré ça »

Paris 2024 - Escrime (F) / Apithy-Brunet : « J'ai juste profité, j'étais puissante et j'ai adoré ça » ©Icon Sport, Media365

Marie Mahé, Media365 : publié le mardi 30 juillet 2024 à 08h40

Sacrée championne olympique de sabre ce lundi, la Française Manon Apithy-Brunet ne pouvait ensuite que savourer, lors de son passage en zone mixte.

Manon Apithy-Brunet au sommet. Ce lundi, la Française a été sacrée championne olympique de sabre, après sa victoire, lors d'une finale 100% française, contre sa compatriote Sara Balzer, lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Cette journée a été incroyable à plus d'un titre. C'est ce que la principale intéressée a ensuite confié, lors de son passage en zone mixte et dans des propos rapportés par l'AFP : "C'était moi. J'étais complètement libérée. Boladé (ndlr : Apithy, son mari sabreur ayant tiré samedi) a profité à fond, il n'a aucun regret. Il m'a dit 'Il y a des moments pour se concentrer, il y a des moments pour prendre les émotions. Si tu aimes ça, prends-les'. J'avais juste envie d'apprécier ça. C'est tellement fort que moi, je profite en souriant. C'est comme ça que j'ai été moi-même sur la piste. (...) J'ai juste profité, j'étais puissante et j'ai adoré ça. J'étais libre."

Apithy-Brunet : "C'est pour ça que je m'écroule par terre"

Terminer par un dernier assaut contre une compatriote a forcément été spécial pour la Française : "Ça complique. On est aussi lucides sur le fait qu'on veut toutes les deux gagner. Donc, on est des adversaires à ce moment-là (...)" En 2016, à Rio de Janeiro au Brésil, la Française avait atteint les demi-finales, en individuel, avant de repartir bredouille. Il y a trois ans, à Tokyo au Japon, la Tricolore était parvenue à revenir avec la médaille de bronze. Cette fois, Manon Apithy-Brunet visait beaucoup mieux : "J'ai dit à Boladé hier (dimanche) que je n'aurais pas signé pour une médaille de bronze. Je voulais tenter plus, je ne vais pas vous mentir. Arrivée en demi-finale, c'était difficile. Même si avant, j'avais battu un peu ma bête noire (ndlr : la Grecque Theodora Gkountoura en quarts). Je ne savais pas si j'arriverais à retourner et faire une médaille de bronze. (...) Je me suis dit 'non, je veux aller en finale. Je veux plus'. C'était dur et j'ai réussi à passer ça. C'est pour ça que je m'écroule par terre."

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