Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 04 novembre 2025 à 10h48
A l'aube de proposer une Riner Cup 2e du nom, les 15 et 16 novembre à Clichy, qu'il veut encore plus marquante que la première, Teddy Riner ne sait pas encore en revanche quand il pourra reprendre la compétition. La star française, uniquement focalisée pour le moment sur son événement, doit d'abord s'atteler à faire descendre son poids.
Des nouvelles de Teddy Riner (36 ans)... En attendant de retrouver les tatamis, mais sans savoir quand encore, le champion français n'a qu'une seule chose à l'esprit : cette deuxième édition de cette Riner Cup si chère à ses yeux. La compétition reste dans les Hauts-de-Seine, mais quitte Asnières, où elle avait connu ses débuts en avril dernier, pour prendre ses quartiers au Clichy Hall de Clichy-la-Garenne le week-end des 15 et 16 novembre prochain. Pour ce deuxième opus de cette épreuve qui concernera cette année les minimes (le samedi) et les cadets (le dimanche), le triple champion olympique en individuel attend beaucoup plus de participants (NDLR : Ils devraient être plus de mille inscrits) et voit encore plus grand.
"Vous vous souvenez, c'est parti de l'idée de redonner aux petits judokas, aux amateurs, à ceux qui s'entraînent tous les jours dans leur club mais ne veulent pas forcément avoir une carrière de haut niveau (...) Les mettre le temps d'un week-end sous les projecteurs", rappelle le Guadeloupéen dans L'Equipe, avec l'envie délibérée de jouer les Pères Noël avant l'heure pour tous ces jeunes dont il est assurément l'idole, en plus de se charger de nouveau en personne du tirage au sort. "Je tiens à faire kiffer tout le monde. Que chaque personne qui vienne reparte avec des étoiles, contente d'avoir sué, contente d'avoir participé", poursuit Riner, sans pour autant tout dévoiler. "Il y aura du monde. Je veux garder quelques zones d'ombre pour qu'il y ait des "Oh !" des "Ah !" "
Une chose est sûre : le spectacle sera une nouvelle fois (et plus encore, avec une salle pouvant accueillir encore davantage de monde) au rendez-vous. Des zones d'ombre, le héros des JO de Paris 2024, date de son ultime sortie avec le judogi de l'équipe de France, en garde également en ce qui concerne son grand retour à la compétition. Sauf que dans ce domaine, il ne possède pas toutes les cartes. Tout dépendra en effet de l'évolution de son poids sur les prochaines semaines. Le meilleur poids lourd de la planète, qui a entamé un nouveau bloc d'entraînement, avoue néanmoins qu'il s'y attelle fortement.
Riner : "Avant 2028, il y aura au moins un Mondial"
"Tant que le poids ne descend pas, il n'y a pas de compétition, donc pour l'instant, je ne peux même pas vous dire (...) On est en train de s'activer sur la descente", confie Riner, dont la dernière sortie remonte au 21 décembre 2024 lors de la Ligue des Champions par équipes mixtes remportée avec son club du PSG alors qu'il avait décidé de participer à l'événement vingt-quatre heures seulement avant celui-ci, juste après avoir prolongé son contrat sous les couleurs parisiennes.
Le natif de Pointe-à-Pitre pourrait encore être de la partie le 22 novembre prochain à Belgrade. "J'ai toujours une licence fédérale, la balle est dans leur camp", indique l'intéressé, qui rêve évidemment surtout de pouvoir disputer de derniers Jeux, en 2028 à Los Angeles, et d'y marquer une dernière fois les esprits. "J'ai envie d'y aller, ça va être mes sixièmes Jeux, il y a moyen de prendre encore deux médailles".
Riner, qui se donne toujours jusqu'à 2029, se verrait bien également gonfler encore son palmarès, lui qui compte déjà onze titres de champion du monde. Sans pour autant envisager de participer à toutes les éditions (NDLR : Le rendez-vous aura lieu tous les ans d'ici 2028). "Il n'y aura pas quatre ou cinq titres mondiaux, mais avant 2028, il y en aura au moins un", promet celui qui va devoir se trouver un nouvel entraîneur. Mais croisera surtout les doigts auparavant pour que cette Riner Cup 2e du nom fasse un carton.














