Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le mardi 26 novembre 2024 à 23h19
Passé tout près de la médaille d'or aux Jeux Olympiques de Paris 2024, Luka Mkheidze éprouve quelques regrets plusieurs mois plus tard.
Le 27 juillet dernier, il a décroché l'une des premières médailles aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Après Shirine Boukli, médaillée de bronze, Luka Mkheidze concourait pour la médaille d'or dans la catégorie des moins de 60 kilos mais finissait par s'incliner en butant sur le Kazakh Yeldos Smetov , un concurrent qu'il n'avait jamais affronté et face à qui il a cédé en commettant une erreur. Le Golden Score se profilait quand la médaille suprême s'est envolée pour le judoka français d'origine géorgienne sacré champion d'Europe en 2023, qui avait décroché la médaille de bronze à Tokyo en 2021.
« J'étais peut-être un peu trop gourmand et j'en ai trop fait »
« Bien évidemment, sur le coup, j'étais frustré. Mais en regardant le public, j'ai réalisé que je n'avais pas le droit d'être triste. J'ai pu profiter de ma médaille, mais quand on y repense, on se dit "oh là là, j'ai manqué une médaille d'or pour l'histoire », se remémore Luka Mkheidze dans Var-Matin. Cette breloque dorée ratée, il y repense encore, forcément. « Oui, car ça s'est joué à peu de choses. Dans le match, j'étais bien, j'étais plus agressif que mon adversaire. Je menais le combat par les pénalités. J'étais peut-être un peu trop gourmand et j'en ai trop fait. Peut-être que j'aurais dû me mettre en retrait... »
« J'ai peut-être réalisé l'attaque de trop qui m'a coûté l'or »
Mais à ce moment-là, Mkheidze, qui a ensuite raflé l'or par équipes , s'est quelque peu enflammé, poussé par la ferveur tombée des tribunes de l'Arena du Champ de Mars. « Peut-être que je me suis trop emporté et que je n'ai pas été lucide à ce moment-là. J'ai peut-être réalisé l'attaque de trop qui m'a coûté l'or. Mais c'est fait et il faut passer à autre chose. » Les Jeux Olympiques de Los Angeles 2028 sont désormais dans le viseur pour aller enfin chercher cette fameuse médaille d'or. « Dans 4 ans, je peux accomplir ce rêve de gosse. Il y a encore du chemin pour progresser. Il faut savoir le faire quand tu es à la maison et aussi à l'étranger. » Auparavant, il y aura les championnats du Monde à Budapest en 2025, « et puis les autres tournois qui vont préparer ces grandes compétitions ».