Mathieu WARNIER, Media365, publié le vendredi 26 février 2021 à 23h00
En amont des Jeux Olympiques de Tokyo, les athlètes n'auront pas à s'isoler pendant deux semaines mais devront limiter au maximum leurs déplacements.
Les Jeux Olympiques de Tokyo ne ressembleront pas l'Open d'Australie. En effet, avant la première levée du Grand Chelem en tennis, l'ensemble des participants a été contraint de respecter une quarantaine stricte de quatorze jours. Le but, pour les autorités australiennes, était d'éviter de faire de nouveau entrer le coronavirus sur leur territoire. En raison de sa condition insulaire, le Japon pourrait être en position d'imposer de telles restrictions, qui imposeraient à l'ensemble des participants aux épreuves olympiques, programmées du 23 juillet au 8 août prochains, d'arriver bien en amont de la cérémonie d'ouverture afin de se plier aux consignes sanitaires locales. Mais, selon les informations du quotidien japonais Nikkei, les autorités japonaises ont décidé de faire confiance aux athlètes tout au long des Jeux Olympiques dans le but de leur éviter deux semaines de quasi-inactivité forcée.
Des déplacements limités à la place de la quarantaine
En effet, après avoir récemment publié les premières consignes sanitaires en vue des épreuves olympiques, visant notamment les spectateurs, les consignes en vue des athlètes ont été finalisées. Si les chants et les encouragements seront proscrits pour le public, pour qui le port du masque sera une obligation permanente, mis à part les repas et le sommeil, les athlètes ne devront pas considérer la quinzaine olympique comme l'occasion de faire du tourisme. En effet, les organisateurs des Jeux Olympiques de Tokyo comptent demander à l'ensemble des athlètes de limiter leurs déplacements au minimum tout au long de l'événement. Ces derniers ne seraient ainsi autorisés qu'à aller de leur lieu de vie, que ce soit le village olympique ou un autre hébergement, et le lieu des compétitions ou les installations d'entraînement. Cette organisation stricte est, aux yeux des organisateurs, une alternative à la quarantaine alors que 70 000 personnes en lien avec les JO sont attendues au Japon.