Mathieu WARNIER, Media365 : publié le vendredi 11 décembre 2020 à 21h08
Président de World Athletics, Sebastian Coe a confié lors d'un entretien que la tenue des Jeux Olympiques de Tokyo l'été prochain est une certitude à ses yeux.
La crise sanitaire a imposé l'impensable. Face à la propagation du coronavirus, le Comité d'Organisation des Jeux Olympiques de Tokyo et le Comité International Olympique ont été contraint de reporter d'un an l'événement. Mais, alors que le monde n'est pas encore sorti de la crise, il peut encore y avoir des doutes quant à la tenue des JO dans la capitale japonaise. Sebastian Coe n'est pas de ceux-là. Le président de World Athletics et ancien patron des Jeux Olympiques de Londres en 2012 n'a pas caché sa confiance dans un entretien accordé à plusieurs agences de presse. « Les Jeux vont avoir lieu, j'étais le mois dernier à Tokyo et j'ai passé 48 heures très intenses à parler avec les organisateurs, les autorités locales et le gouvernement, ils font preuve d'une détermination de fer pour organiser les Jeux », a confié le Britannique
Les JO devront tout de même s'adapter
S'il ne doute pas de l'organisation des Jeux Olympiques du 23 juillet au 8 août 2021, le patron de l'athlétisme mondial concède que les plans vont devoir s'adapter, notamment pour l'accueil des spectateurs. « Personne ne sait clairement pour le moment si, comme je l'espère, on va pouvoir avoir un stade plein de fans passionnés et bruyants, confie Sebastian Coe. Je pense qu'il y aura une dimension de distanciation sociale. » Des mesures sanitaires auxquelles les athlètes, notamment ceux qui résideront au Village Olympique, ne pourront pas échapper non plus. « Pour les athlètes aussi, il va falloir qu'ils s'adaptent au Village Olympique à cette donnée, assure le président de World Athletics. Quand on a des centaines de sportifs qui veulent prendre leurs petits-déjeuners ou déjeuners, ce qui est en temps normal est déjà un sacré défi à relever. » Un défi que le Britannique, si les JO de Londres avaient été organisés dans le même contexte, aurait été un « défi extraordinaire » pour celui qui fait confiance au Comité d'Organisation.