Clément Pédron, Media365 : publié le dimanche 19 janvier 2025 à 14h18
L'équipe de France a joliment terminé son tour préliminaire en s'imposant avec sérieux contre l'Autriche. Néanmoins, la blessure de Samir Bellahcene, l'alerte concernant Rémi Desbonnet et l'inexpérience de Valentin Kieffer appelé en renfort, amènent de la prudence au poste de gardien de but.
Après les victoires contre le Qatar (37-19) et le Koweït (43-19), les Bleus affichaient un large sourire puisque tous les feux ont viré au vert. Au lendemain du dernier match du tour préliminaire gagné contre l'Autriche (35-27), la donne est différente. Et les visages se sont (un peu) refermés ces dernières heures. Il y a d'abord eu la blessure à l'entraînement vendredi soir de Samir Bellahcene (le N°2 dans la hiérarchie des gardiens). Le portier, touché à la cuisse droite et qui doit marcher avec des béquilles, est forfait pour le reste de la compétition.
Nouvelle alerte quelques heures plus tard à l'échauffement avant la rencontre face à l'Autriche, cette fois concernant le titulaire du poste, Rémi Desbonnet. Le gardien de Montpellier a été victime d'une entorse de la cheville droite. « Je pense que ce n'est pas grand-chose mais j'ai quand même bien marché sur le ballon, indiquait le gardien à l'Équipe. Ça va aller, on a trois jours avant le prochain match. Espérons qu'on sera encore deux ce soir (hier). » À coup sûr, cette blague n'a pas dû faire rire le sélectionneur Guillaume Gille qui espérait pouvoir compter sur tout le monde avant le début du tour principal.
Bolzinger bien là
En raison du forfait de Samir Bellahcene, le sélectionneur des Bleus a appelé Valentin Kieffer à la rescousse. Le gardien montpelliérain (25 ans), élu meilleur gardien du championnat de France la saison dernière, ne compte encore aucune sélection avec les Tricolores. Pour l'heure, les Bleus devraient pouvoir compter sur le duo Bolzinger/Desbonnet pour la suite de ce championnat du monde. « On se connaît par coeur maintenant. On a des petits liens pour avancer ensemble », indiquait le deuxième cité à l'Équipe. De son côté, Guillaume Gille a fait un point sur ses gardiens : « Ce n'est jamais simple de se tordre la cheville à l'échauffement et d'y retourner, convenait le sélectionneur à propos de son titulaire avant d'ouvrir sur sa doublure. Charles (Bolzinger) a eu des parades déterminantes dans le moment où on fait le trou. » Reste maintenant à croiser les doigts pour que les galères s'arrêtent (déjà) là pour les Bleus.