Aurélie Sacchelli, Media365, publié le jeudi 30 novembre 2023 à 09h57
Même si l'objectif n°1 de la saison sera de conserver le titre olympique, l'équipe de France féminine de handball ne compte pas galvauder le championnat du monde, qui commence ce jeudi pour elle avec un match contre l'Angola.
En décembre 2020, sept mois avant les Jeux Olympiques de Tokyo où elle avait décroché l'or, l'équipe de France féminine de handball avait remporté la médaille d'argent de l'Euro, derrière la Norvège. Ce jeudi, les Bleues attaquent leur dernière grande compétition avant les Jeux Olympiques de Paris, et nul doute qu'elles signeraient également pour une médaille d'argent. Cette fois, ce n'est pas un Euro mais un Mondial qui se présente à elle, et cela revient à peu près au même en termes d'adversité, puisque sur les quatre dernières éditions, seulement une équipe non-européenne est parvenue à se hisser dans le Top 8 d'un Mondial, le Brésil, sixième en 2021. Les filles d'Olivier Krumbholz débutent leur Mondial à Stavanger en Norvège ce jeudi, avec un match contre l'Angola (25eme de la dernière édition), puis suivront l'Islande (deuxième participation au Mondial) samedi et la Slovénie (17eme de la dernière édition) lundi. Elles partiront grandes favorites de ce groupe D, où il faudra gagner les trois matchs pour attaquer le tour principal avec le maximum de points. Un tour principal où les Bleues devraient retrouver les Norvégiennes, championnes du monde et d'Europe en titre, et grandes favorites de la compétition, où elles évolueront à domicile jusqu'aux quart de finale (le dernier carré se joue à Herning au Danemark). Elles ont d'ailleurs commencé fort, en écrasant le Groenland (qui dispute son deuxième Mondial) 43-11 mercredi.
Un seul billet pour les JO distribué pendant le Mondial
Les trois premiers de chaque groupe du tour principal rallieront les quarts de finale, et ce sera un objectif minimum pour les Bleues qui, à part en 2019 où elles sont complètement passées à travers au Japon (13emes), ont toujours fini dans le Top 8 depuis 2007. Vice-championnes du monde en titre, les Françaises rêvent d'un nouveau podium, mais savent que la concurrence sera rude, sachant que certaines équipes vont tout faire pour décrocher le seul billet olympique qui sera attribué à la fin de ce Mondial (sinon, il faudra passer par un TQO). A ce jour, seuls la France, la Norvège, la Corée du Sud, l'Angola et le Brésil sont assurés de voir Paris. Si conserver le titre olympique sera le principal objectif de la saison, une médaille mondiale (qui serait la septième de l'histoire, après deux en or et quatre en argent) ne se refuse pas. « Il faut se servir de tout ce qu'il y aura de bon et de moins bon pour être au top l'été prochain. Mais en aucun cas, cela doit nous donner des excuses pour ne pas être performant sur ce Mondial », a déjà prévenu le sélectionneur. Aux Bleues de le prouver sur le terrain.