Guillaume Marion, Media365, publié le mercredi 25 janvier 2023 à 09h40
D'après Franceinfo, Bruno Martini, l'ancien gardien des Bleus et désormais président de la LNH, est poursuivi pour « corruption de mineurs » et « enregistrement d'images pédopornographiques. »
Décidément, le sport français n'est pas épargné par les affaires en ce moment. Après le football (Noël Le Graët) et le rugby (Bernard Laporte), c'est ce coup-ci le handball qui est touché. En effet, comme révélé ce mercredi matin par Franceinfo, Bruno Martini (52 ans) est actuellement poursuivi pour « corruption de mineurs » et « enregistrement d'images pédopornographiques. » Ancien gardien de l'équipe de France et champion du monde à deux reprises en 1995 et 2001, l'actuel président de la Ligue national de handball (LNH) a été interpellé et placé en garde à vue lundi matin et a par la suite été déféré au tribunal de Paris mardi soir. L'ancien manager général du Paris Saint-Germain Handball a depuis « été laissé libre en vue d'une probable comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. » Ce début d'affaire le concernant est le résultat de plus de deux ans d'enquête, suite à une plainte déposée durant l'été 2020.
Martini a reconnu avoir approché le plaignant
Selon les dernières informations de Franceinfo sur le sujet, un adolescent de 13 ans, accompagné par sa mère, avait alors déclaré à la police qu'un individu l'avait approché sur un réseau social et lui avait demandé à plusieurs reprises des « selfies et vidéos à caractère sexuel. » L'homme en question lui a même proposé un rendez-vous pour le rencontrer, payant au passage le taxi pour cela, mais le jeune garçon n'y était pas allé. Suite à l'enquête réalisée par les enquêteurs de la brigade de protection des mineurs, Bruno Martini a été identifié comme étant l'homme derrière le pseudo utilisé par le suspect. Entendu par les enquêteurs, l'intéressé a reconnu avoir approché l'adolescent et a déclaré qu'il pensait qu'il avait plus de 15 ans. Ces derniers n'ont pour le moment pas identifié d'autres victimes, mais ont décidé d'interpeller l'ancien "Barjots", alors que son matériel informatique a également été saisi et que ses deux appartements ont aussi été perquisitionnés.