Mathieu WARNIER, Media365, publié le jeudi 17 novembre 2022 à 20h30
Si la Norvège n'a pas été à son meilleur niveau lors de l'Euro 2022, autant Béatrice Edwige qu'Olivier Krumbholz s'attendent à avoir une opposition d'un tout autre niveau ce vendredi.
Les Bleues sont prêtes au combat. Au lendemain de la victoire nette face à l'Espagne d'une équipe remodelée, les Tricolores ont rejoint Ljubljana afin de participer au dernier carré de l'Euro 2022. Un peu moins d'un an après le revers concédé en finale du Mondial organisé en Espagne, l'équipe de France va retrouver la Norvège avec comme enjeu une place en finale du tournoi continental. Face à la presse, Béatrice Edwige n'a pas caché son sentiment à la veille de croiser le fer avec une équipe qu'elle attend à un tout autre niveau vis-à-vis de ses récentes prestations. « Je crains la Norvège dans ce que j'appelle un Final Four. Elles ont des joueuses capables d'un coup de basculer et de se mettre tout de suite au niveau, a confié la pivot des Bleues dans des propos recueillis par l'AFP. On connaît la Nora Mørk des demi-finales et des finales. On sait à quel point elle peut être très, très forte. Je m'attends à une toute autre équipe norvégienne vendredi. »
Krumbholz : « Les Norvégiennes sont peut-être prenables »
Olivier Krumbholz, quant à lui, a d'ores-et-déjà identifié une autre menace venant d'une équipe qu'il a vu avoir « des petits problèmes d'efficacité. « La plus-value de cette équipe c'est Henny Reistad qui est toujours aussi impressionnante », a ainsi confié le patron des Bleues dans des propos recueillis par le site officiel de la Fédération Française de handball. S'il admet la trouver « toujours aussi dangereuse », le sélectionneur national a également ajouté qu'il trouve la sélection norvégienne « un peu plus inconstante que d'habitude car elle a connu quelques rotations ». Affirmant qu'« en demi-finales, on prend toujours une grande équipe », Olivier Krumbholz espère un tout autre scenario que celui de 2021 et a des éléments lui permettant d'y croire. « La Norvège a eu du mal à battre la Suède, a perdu contre le Danemark et éprouvé des difficultés sur la Slovénie, a-t-il rappelé. C'est que les Norvégiennes sont peut-être prenables. » Ce sera aux joueuses d'en tirer parti.