Mathieu Warnier, Media365, publié le mercredi 01 février 2023 à 22h30
Sans trembler, Metz et Brest ont tous deux validé leur billet pour les demi-finales de la Coupe de France. Besançon et Paris 92, pour leur part, ont connu bien des difficultés pour les rejoindre.
Le dernier carré de la Coupe de France féminine de handball est connu. Sans grande surprise, les deux locomotives de la Ligue Butagaz Energie seront au rendez-vous. A trois jours d'un match de Ligue des Champions face au Rapid Bucarest pouvant assurer leur place en quarts de finale, les Dragonnes n'ont pas connu la moindre difficulté pour venir à bout de Nantes. Si les Neptunes ont fait de la résistance pendant le premier quart d'heure grâce à Nathalie Hagman (6 buts sur 7 tirs), elles ont vu Metz se détacher pour mener de trois buts à la pause. Avec une Hatadou Sako des grands soirs (18 arrêts à 45% d'efficacité), les joueuses de Manu Mayonnade ont pu voir venir. Avec une attaque incisive, le leader du championnat s'impose de sept longueurs (30-23) et reste en lice sur tous les tableaux cette saison.
Brest pas inquiété par Chambray
Brest ne fera pas faux bond au dernier carré de la Coupe de France. Le BBH a profité de l'avantage du terrain pour venir à bout de Chambray dans un match délocalisé à Plabennec. Si les coéquipiers de Manon Houette (4 buts sur 7 tirs) ont essayé de faire douter les Bretonnes, ça n'a pas fonctionné très longtemps. Emmené par Helene Fauske (8 buts sur 11 tirs), Brest a compté jusqu'à cinq longueurs d'avance en première période. Un ascendant que les joueuses de Pablo Morel ont accentué après la pause. Grâce à Julie Foggea (10 arrêts à 32%) dans le but, le BBH a connu une période de onze minutes sans encaisser de but. Profitant de l'occasion pour creuser l'écart, le club breton a fait définitivement la différence dans cette rencontre. Au final, Brest s'impose de douze unités (36-24) et poursuit son chemin.
Besançon et Paris 92 au forceps
Les deux derniers quarts de finale ont vu deux affiches indécises. Sur son parquet, Besançon est revenu de très loin. Menées de six longueurs à la pause, les coéquipières de Juliette Faure (6 buts sur 7 tirs) ont tout donné au retour des vestiaires. Une course-poursuite qui a vu l'ESBF égaliser à 23 secondes de la fin du temps réglementaire et envoyer les deux équipes aux tirs au but. Un exercice qui a vu les Niçoises craquer et s'incliner (24-24, 3-2 tab). Paris 92, pour sa part, a fait la décision dans les toutes dernières secondes face à Mérignac. Alors qu'elles accusaient un retard de deux buts à la mi-temps, les joueuses de Yacine Messaoudi n'ont pas su faire tourner le match en leur faveur avant la dernière minute. A sept secondes du buzzer, Déborah Lassource (4 buts sur 8 tirs) a fait la décision pour une courte mais précieuse victoire de Paris 92 (22-21).