Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 03 décembre 2021 à 09h51
Alors qu’elles débutent leur Mondial espagnol vendredi (18h) contre l’Angola, les championnes olympiques ne prennent pas ce match à la légère. A commencer par leur sélectionneur Olivier Krumbholz.
Près de quatre mois après la conquête à Tokyo du premier sacre olympique de l’histoire de l’équipe de France féminine, les joueuses d’Olivier Krumbholz débutent le Mondial espagnol vendredi (18h) contre l’Angola à Granollers, non loin de Barcelone. Et après avoir disputé l’Euro 2020 au Danemark, où elles ont décroché une médaille d’argent, puis les Jeux à huis clos, les Bleues se réjouissent de retrouver des spectateurs, comme l’a confié leur capitaine. "C’est toujours un plaisir de voir du monde dans les gymnases sachant en effet que les deux dernières saisons que nous avons vécues étaient très compliquées. Je suis très excitée et enthousiaste de débuter la compétition avec du public et, je l’espère, des supporters français, a lâché Coralie Lassource à la FFH. De plus, à Barcelone, il fait beau et cela fait du bien de pouvoir prendre un bain de soleil. On sera moins enfermées et c’est un vrai plus car on a toutes un peu besoin de respirer de l’air frais."
Mais il ne faudra pas se rater lors de cette entame face aux Angolaises, même si Allison Pineau ne craint pas forcément de "griller un joker". Pour son sélectionneur, la méfiance doit être de mise face à cet adversaire "redoutable, avec de gros moyens physiques. Il ne faut pas se tromper tactiquement, il faut être forts en défense, intelligents pour leur poser des problèmes. Si on leur pose des problèmes en défense, dans le jeu sur tout le terrain, sauf catastrophe on va les dominer. Avec des ballons d'offensives et une défense solide, on doit pouvoir passer ce match. Ce ne sera pas un match facile, et derrière non plus. Je crains tout autant la Slovénie et le Monténégro que l'Angola. Le tableau est très particulier, parce que les cinq meilleures équipes du monde (Norvège, France, Pays-Bas, Russie, Suède, ndlr) sont du même côté", a déclaré Olivier Krumbholz, qui se méfie aussi de l’Allemagne, de la Hongrie et d’Espagnoles qui évolueront à domicile.