Aurélien Canot, Media365, publié le lundi 06 novembre 2023 à 09h21
Très frustré comme tous ses coéquipiers après s'être fait renverser à domicile par Toronto dimanche soir, Victor Wembanayama, auteur de son record de contres en NBA au cours de cette partie, a admis après-coup devant la presse qu'il avait encore beaucoup de progrès à faire.
Chaque match prend la forme d'un apprentissage pour Victor Wembanyama. Le premier numéro 1 français de la Draft NBA avait crevé l'écran lors de la deuxième confrontation en trois jours contre Phoenix la semaine dernière. Dimanche soir, pour la venue de Toronto, "Wemby" a encore fait fort, mais principalement défensivement, avec cinq contres réussis face aux Raptors, soit le record sur ce plan-là de l'ancienne superstar de Boulogne-Levallois depuis son arrivée en NBA (NDLR : Le record pour un rookie appartient néanmoins à Chet Holgrem, avec 7 blocks). La soirée s'est mal terminée néanmoins pour Wembanyama et San Antonio, renversés après prolongation (123-116) par des Raptors qui étaient pourtant passés complètement à côté de leur première mi-temps. Les Spurs ont d'ailleurs compté jusqu'à 22 points d'avance face aux Canadiens avant d'enregistrer leur troisième défaite de la saison. Frustré comme tous ses coéquipiers, le pivot qui avait raflé tous les prix individuel en Betclic Elite l'année dernière retient notamment une chose de cette déconvenue : en NBA plus qu'ailleurs, le moindre relâchement se paye au prix fort.
Wembanyama : "J'essaye juste de faire le sale boulot"
"Gregg Popovich dit souvent que c'est important de jouer les 48 minutes à fond. Même se relaxer quelques secondes, c'est trop". "Wemby", revenu sur sa performance (20 points, à 7 sur 16 aux tirs, 9 rebonds, 4 passes et donc 5 contres) par la suite en conférence de presse, estime par ailleurs qu'il a encore beaucoup de progrès à faire. "Chaque match est une challenge. J'ai encore beaucoup à prouver à mes coéquipiers et à mon coach", n'a pas caché celui qui avait préféré continuer de faire ses gammes à Nanterre lors de ses jeunes années alors que le FC Barcelone lui faisait les yeux doux. Dimanche, l'intéressé est resté 37 minutes au total sur le parquet, a dû se plier comme les autres à la rotation de son entraîneur. Au même titre qu'il n'a pas été forcément été systématiquement cherché par ses coéquipiers. "J'essaye juste de faire le sale boulot et de me donner à cent pour cent". Cela sera encore le cas lundi sur le parquet des Pacers. Sauf si le "Pop" décide de faire souffler le Français, qui n'a encore manqué aucun match cette saison mais connaîtra là son premier Back to Back, avant de découvrir le mythique Madison Square Garden, mercredi soir face aux Knicks. Wembanyama s'en languit déjà. "C'est incroyable de jouer à New York, il y a eu tellement de grands moments sportifs là-bas."