Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 19 janvier 2025 à 17h20
Alors que les San Antonio Spurs vont disputer deux matchs à Paris les 23 et 25 janvier prochains, Tony Parker a confié tout le bien qu'il pense de Victor Wembanyama, assurant que le Français a tout pour devenir un des plus grands joueurs en NBA.
Tous les yeux seront braqués sur lui. Les 23 et 25 janvier prochain, Victor Wembanyama va disputer deux rencontres NBA sur le parquet de l'Accor Arena de Paris-Bercy dans le cadre des « NBA Paris Games ». En amont de ces deux rendez-vous entre les San Antonio Spurs et les Indiana Pacers, une ancienne gloire de la franchise texane s'est longuement confié au sujet de « L'Alien » sur l'antenne de RMC. Tony Parker, qui a été le patron de son compatriote à l'ASVEL lors de la saison 2021-2022, a ainsi confié que Victor Wembanyama peut viser très haut d'ici peu, avec notamment un premier All-Star Game qui l'attend le 16 février prochain à San Francisco. « S'il continue comme ça, dans deux-trois ans il peut être le meilleur joueur de la NBA », a ainsi affirmé l'ancien numéro 9 des Spurs, qui reste profondément attaché à la franchise texane. « C'est génial d'avoir un joueur comme ça aux Spurs. On a vraiment de la chance, a ajouté Tony Parker. J'espère qu'il ramènera plein de titres pour notre franchise. » Aux yeux de l'ancien meneur des Bleus, cela ne pourra arriver qu'à une seule condition, celle de « construire autour de lui ».
Pour Parker, Wembanyama « perpétue la tradition » aux Spurs
Il y a derrière cela l'idée de voir Victor Wembanyama marquer la NBA de son empreinte comme des joueurs tels Michael Jordan, LeBron James ou encore Stephen Curry ont pu le faire. « Ils ont tous apporté quelque chose à notre sport, a ajouté le patron de l'ASVEL. Victor Wembanyama peut le faire à sa façon. » Si de la distance aurait pu se créer entre les deux hommes après le départ de « Wemby » de l'ASVEL pour prendre la direction de Boulogne-Levallois à l'été 2022, Tony Parker a assuré qu'avec son cadet, la relation est très bonne. « On s'entend très bien. On l'a eu à l'ASVEL. On le suit depuis qu'il a treize ou quatorze ans. A 17 ans, on l'a eu chez nous. On a été champion de France ensemble à l'ASVEL. Après il est drafté par les Spurs. C'est comme si c'était le destin. » Dans le Texas, le natif du Chesnay « perpétue la tradition » des joueurs français évoluant avec la franchise texane, selon Tony Parker. Des éloges qui sont comme une passation de témoin entre celui qui a été un guide pour les Spurs dans les années 2000 et celui qui est appelé à le devenir dans les années 2020 et au-delà.